OM : le coup de gueule retentissant de Zeroual
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Les supporters sont en colère à Marseille, et pas uniquement pour les résultats de l’OM. Rachid Zeroual a poussé une gueulante.
L’OM connaît certainement sa pire saison de l’ère Frank McCourt. Le club phocéen pointe à la 8e place du classement et s’est fait éliminer prématurément de la Coupe de France, en début d’année. La Ligue Europa représente la seule éclaircie. Mais les supporters ne pourront pas en profiter pleinement, alors que Benfica a décidé au dernier moment d’annuler les billets des supporters olympiens en réponse à l’interdiction de déplacement prononcée pour les Portugais par les autorités françaises.
Benfica – OM, les places annulées par le Benfica pour les marseillais "On est pris en otage dans un pays lointain alors qu'on est déjà sur les lieux" regrette sur France Bleu Provence, Rachid Zeroual leader des @Winners1987
— France Bleu Provence (@bleuprovence) April 10, 2024
« Ça nous coûte beaucoup d’argent »
Sur l’antenne France Bleu Provence, Rachid Zeroual a poussé un coup de gueule : « On est pris en otage. On a tous pris l'avion, réservé des hôtels. On a dû s'organiser pour le travail et on se retrouve ici (Lisbonne) sans savoir si on va pouvoir aller au stade, c'est n'importe quoi. Ça nous coûte beaucoup d'argent. D'autant plus qu'on n'a pas pris des assurances », a-t-il lâché.
L’équipe de Jean-Louis Gasset ne pourra donc pas compter sur le soutien de ses fans, à Lisbonne. Ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle, alors qu’elle éprouve déjà des difficultés à élever son niveau de jeu dans les rencontres à enjeu. Les Marseillais restent en effet sur quatre revers consécutifs, toutes compétitions confondues. Leur dernier déplacement à Villarreal (1-3), en Ligue Europa, leur a causé une énorme frayeur bien qu’ils aient remporté le match aller 4-0.
Pour rappel, Benfica a déjà éliminé l’OM des compétitions européennes à deux reprises. La première fois en 1989-1990, avec la fameuse main de Vata au retour. Et la seconde vingt ans plus tard, en 2009-2010. En plus de devoir rivaliser avec les Lisboètes, les Phocéens devront aussi conjurer le mauvais sort qui s’acharne sur la pelouse de l’Estadio da Luz.