OM : “Ce n’est pas ça le football”, le coup de gueule d’Aubameyang !

En panne de confiance et de résultats, l'Olympique de Marseille tentera de rebondir sur la pelouse du Benfica Lisbonne jeudi soir. Pour cela, les Phocéens auront sans aucun doute besoin de l'expérience et du talent de Pierre-Emerick Aubameyang, meilleur buteur de la compétition.

Les hommes de Jean-Louis Gasset n'ont pas le choix, ils devront absolument élever leur niveau de jeu face au Benfica pour être à la hauteur de l’événement. Exit les piètres performances aperçues face au Stade Rennais, au PSG et au LOSC et place à l'OM version Europa League qui a dominé le Shakhtar et Villarreal lors du match aller. Pour cela, les Olympiens auront besoin de leurs leaders et notamment de Pierre-Emerick Aubameyang, auteur de 9 buts en Europa League cette année.

Celui qui a été identifié comme la principale menace par Roger Schmidt, l'entraîneur de la formation portugaise, espère voir un OM à la hauteur.

“Un peu le rayon de soleil de la saison”

Récemment les résultats n'ont pas été en notre faveur, a d'abord reconnu l'attaquant gabonais. Je m'attends à un match plutôt équilibré, c'est une belle équipe en face, qui a de gros noms dans son effectif, un soir de Coupe d'Europe, un match comme on aime les jouer, j'espère qu'on sera à la hauteur. La Coupe d'Europe, c'est un peu le rayon de soleil dans la saison, c'est pour ça qu'il faut s'y accrocher, il faudra tout donner pendant ces deux matchs. Le match aller sera super important. Je suis venu ici pour gagner le match et passer ce tour.

Le meilleur buteur phocéen a ensuite déploré l'absence des supporters pour cette rencontre. “Ce serait embêtant que les supporteurs ne soient pas là. Ce n’est pas ça le football. On aime la compétition et les supporteurs en font partie. Ce serait top qu’ils soient présents. Sinon ce serait vraiment très décevant. Je pense que le football perd un peu de ses valeurs dans ces moments-là. C'est vraiment à l'image de la saison, malheureusement. Ce n'est pas le football. Je reste positif. Partout où on va, ils sont là.

Les autorités ne semblent pas vouloir accéder aux demandes des deux clubs.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.