Au terme d'un match une nouvelle fois décevant, l'Olympique de Marseille est reparti avec la défaite de Benfica (2-1), mais garde espoir en vue d'une éventuelle qualification dans le dernier carré de l'Europa League.

L'espoir. C'est le mot qui était sur toutes les lèvres olympiennes jeudi soir, après la défaite sur la pelouse de l'Estadio da Luz. Grâce au but de Pierre-Emerick Aubameyang en seconde période, l'OM n'a qu'un but à remonter la semaine prochaine dans un stade Vélodrome qui sera sans aucun doute volcanique.

Avant de se projeter sur le match retour, Daniel Riolo a analysé la performance des Phocéens dans l'After Foot. L'éditorialiste n'a pas été tendre avec les joueurs de Jean-Louis Gasset. “L’OM c’est d’une pauvreté terrible à part Aubameyang qui est une sorte de gars qui cache un peu la médiocrité autour de lui, a lancé le journaliste de RMC. Au début tu as vraiment le sentiment que Benfica est vraiment au-dessus techniquement et que si ça se met en route, ils peuvent les rouler. Sur la première période j’ai cru qu’ils pouvaient se faire déchirer 3-0 parce qu’en plus Benfica jouait sans forcer. Quand il y a eu 2-0 après le but de Di Maria, c’était tellement une régalade dans la surface que je me suis dit que ça pouvait finir très très mal.”

“Les Marseillais ne peuvent gagner ce match que dans le combat”

Pour le membre de l'After Foot, il n'y a que sur le plan physique que les Olympiens peuvent faire craquer la formation portugaise. “Est-ce que sur un match retour ils peuvent leur mettre le feu ? Comment peuvent-ils mettre le feu ? Cela ne peut être qu’un feu physique, une sorte de rouleau compresseur qu’ils peuvent mettre, a-t-il estimé. Les Marseillais ne peuvent gagner ce match que dans le combat, ce n’est pas techniquement qu’ils vont le gagner. Il n’y a pas de match ce week-end, il va falloir qu’ils bossent et ça va être en poussant physiquement et en mettant une pression et une grosse, grosse intensité. Il n’y a que comme ça que l’OM peut faire basculer la double confrontation.”

Au vu du nombre de blessés et de l'état physique du groupe, imprimer un gros tempo ne sera pas chose aisée pour l'OM, mais il faudra sans doute passer par là pour faire douter Benfica.