L‘Olympique lyonnais s'est imposé dans la douleur contre le Stade brestois (4-3), ce dimanche soir, en Ligue 1. Et de façon littérale dans le cas d'Alexandre Lacazette, percuté par le gardien adversaire en fin de rencontre.

Par le biais de l'un de ses dirigeants, Gregory Lorenz, le club breton a crié au favoritisme après une rencontre émaillée par des polémiques arbitrales, majoritairement à l'avantage de l'OL. De son côté, le club rhodanien, revenu à la 7ᵉ position au classement du championnat de France, affiche ses ambitions, en visant clairement l'Europe, après avoir joué la relégation en début de saison.

Présent au Groupama Stadium, l'ex-président de l'OL, Jean-Michel Aulas, désormais vice-président de la FFF, a fait part de ses sentiments positifs à Prime Video : “Dans le foot, on a des émotions comme ça, c'était un match couperet, il permet de se relancer vers le haut, on a un public formidable, au début dans la difficulté et maintenant dans l'espoir, l'OL est fait pour être tout en haut”.

Aulas affolé, Sage inquiet

Le dirigeant s'est ensuite inquiété pour Alexandre Lacazette, sorti sur civière en fin de rencontre après un choc avec Marco Bizot, qui a donné un penalty à Lyon et le but de la victoire : “J'espère qu'Alexandre (Lacazette) va bien car il a pris un choc qui m'a terriblement rappelé Schumacher”.

Jean-Michel Aulas fait ici référence à la célèbre sortie kamikaze de l'Allemand Harald Schumacher sur le Tricolore Patrick Battiston, lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1982 à Séville. Le joueur français avait perdu connaissance et trois dents, avant d'être évacué du terrain. Les Bleus avaient perdu lors de la séance des tirs au but, après avoir mené 3-1.

Le coach de l'OL, Pierre Sage, a donné des nouvelles de son buteur : “Il est toujours en observation, on espère qu'il fasse assez rapidement des examens complémentaires. On est un peu inquiet mais on estime que s'il est fort, il le sera dans tous les moments, même celui-ci. (…) Il est allé chercher quelque chose pour l'équipe. Et quand on parle de sacrifice, il l'a imagé d'une autre manière”.