L'entraîneur du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, est passé par tous les états en l'espace de quelques jours à l'occasion des quarts de finale de la Ligue des champions face à son ancien club du FC Barcelone (2-3, 4-1).

Après avoir lancé les hostilités en déclarant qu'il représente mieux l'ADN du Barça que son successeur sur le banc catalan, Xavi, le coach parisien en avait pris pour son grade à l'issue de la défaite au match aller. Ses nouvelles expérimentations tactiques au coup d'envoi n'avaient pas fonctionné et les critiques s'étaient abattues sur le technicien espagnol des deux côtés des Pyrénées. Mais l'homme de 53 ans a fait le dos rond ces derniers jours et il s'est finalement présenté en Catalogne avec le plan parfait qui a permis au PSG de renverser la vapeur et de se qualifier pour les demi-finales en profitant d'une heure en supériorité numérique.

Au terme de la partie, l'ex-sélectionneur de la Roja a été couvert d'éloges. “La tactique du coach était parfaite“, a notamment lâché Ousmane Dembélé, homme du match avec un but et un penalty obtenu. “On a un grand entraîneur, le meilleur au monde“, a surtout souligné le président parisien Nasser Al-Khelaïfi au micro de Canal+. De son côté, Enrique a fendu la carapace à l'issue de la qualification, se livrant sur le contexte très particulier et sur les derniers jours épuisants qu'il a vécus.

“Jouer contre une équipe qui représente beaucoup pour moi n’était pas facile”

“Jouer contre l’une de mes anciennes équipes, qui représente beaucoup pour moi, n’était pas facile. Mais en tant que professionnel, j’ai dû faire mon travail. J'espère que cela ne se reproduira plus, a lâché le technicien pour la chaîne cryptée. Maintenant on doit se préparer pour la demi-finale.” La bonne nouvelle pour Enrique, c'est que la demi-finale face au Borussia Dortmund ne revêtira pas cet aspect sentimental. Et puis le Parisien aura quinze jours pour recharger un peu les batteries, le match aller n'étant prévu que pour le 30 avril ou 1er mai.