Les dirigeants du PSG auraient bien décidé de quitter le Parc des Princes, dès que la situation le leur permettra. Il ne s’agirait pas d’un coup de bluff et Nasser Al-Khelaïfi n’envisagerait désormais plus de marche arrière.

Le PSG souhaitait racheter le Parc des Princes depuis des années, mais les négociations avec la mairie n’ont pas abouti. Les déclarations par presse interposée ont fini par rompre la relation entre les deux parties. Et les dirigeants parisiens ont annoncé qu’ils quitteraient l’enceinte historique de la rue du Commandant Guilbaud. Et, selon Abdellah Boulma, ils n’ont pas l’intention de revenir sur leur décision.

“4 candidats ont fait l'objet d'une exploration plus approfondie”

Sur le réseau X, le journaliste a confirmé que la décision des dirigeants était irrémédiable. Nasser Al-Khelaïfi et ses conseillers envisageraient bien un départ dès qu’une nouvelle enceinte le leur permettra : « La décision de quitter le Parc des Princes est définitive – ce n'est pas du bluff. Sur la vingtaine de sites explorés pour la construction du nouveau stade de 65 000 places, au moins 4 candidats ont fait l'objet d'une exploration plus approfondie. Le Parc pourrait être conservé pour accueillir divers événements sportifs/culturels ou même les équipes féminines ou de jeunes du PSG », a-t-il précisé.

Le projet du nouveau stade devrait prendre beaucoup de temps, les procédures étant particulièrement longues sur ce type de gros dossier. Pour rappel, les dirigeants parisiens souhaitaient acquérir le Parc des Princes afin d’y faire de gros travaux. L’objectif serait désormais de jouer rapidement dans une enceinte majestueuse de 65 000 places, permettant d’augmenter les revenus liés à la billetterie. Le projet sera monumental, à l'image du centre d'entraînement. Il reste maintenant à voir quels sites sont susceptibles de l’accueillir.

Le club parisien est engagé auprès de la mairie de Paris pour le Parc des Princes par une convention qui court jusqu’en 2044. Le montant de sa redevance annuelle serait compris entre 2 et 2,5 millions d’euros. Il devra donc au préalable parvenir à s’en libérer.