L’absence de Valentin Rongier était initialement prévue pour trois mois. Le premier diagnostic était erroné, ce qui a pesé sur le mental du joueur.
L’automne dernier, Valentin Rongier s’est fracturé la rotule du genou gauche. Le milieu de terrain a été opéré le 13 novembre et les médecins ont alors estimé que son retour sur les terrains serait possible dans trois ou quatre mois. Or le joueur n’a toujours pas repris l’entraînement six mois plus tard.
Dans son édition du jour, L’Équipe détaille le parcours du natif de Mâcon. Il explique que le Marseillais a initialement été victime d’un mauvais diagnostic. Ce qui n’a pas manqué de toucher le joueur. « Quand on dit à Valentin trois mois, c’est trois mois. Ce cartésien s’est attaché à ce délai. Et il a conçu de la frustration en voyant cette convalescence s’étirer », a expliqué une source olympienne.
« Cette blessure est assez rare pour un sportif »
Après son arrivée, Jean-Louis Gasset s’est emparé du dossier et a amené le joueur à se rapprocher du docteur qui l’avait opéré, le Lyonnais Bertrand Sonnery-Cottet. Aucun suivi régulier n’avait été mis en place, a relaté le journal. « Cette blessure est assez rare pour un sportif, il y a peu de cas similaires pour se projeter et évaluer la durée de la convalescence, et le délai donné était erroné », a confirmé un proche du joueur.
Valentin Rongier a repris la course et se trouve maintenant dans sa dernière phase de réathlétisation. Il a même récemment retouché le ballon. Le joueur de 29 ans a vécu une saison quasiment blanche. Il n’a participé qu’à 15 rencontres, en première partie de saison. Il est peu probable qu’il réapparaisse avant la fin de l’exercice, mais il est certain qu’il reviendra très motivé, l’été prochain, afin de rattraper le temps perdu.
Pour rappel, l’OM a encore 4 matchs à jouer. 5 si le voyage à Bergame lui sourit, ce soir.