L'OM s'apprête à nommer Roberto De Zerbi sur son banc. Mais l'Italien ne rassure pas forcément tous les observateurs.

Le technicien, cité dans plusieurs grands clubs européens ces dernières semaines – FC Barcelone, Bayern Munich, Liverpool -, devrait finalement, sauf surprise de type Sergio Conceição, venir à Marseille, pour une opération qui apparaît comme inespérée en regard de la saison ratée de l'OM, en particulier en L1. Malgré le prestige entourant les clubs intéressés par le coach, Raymond Domenech ne trouve pas que Roberto De Zerbi soit une bonne idée, alors que Jérôme Rothen s'est interrogé sur les qualités réelles du technicien.

Défendu par Daniel Riolo, le futur coach de l'OM a un style bien à lui qui pourrait faire réagir, l'an prochain.

“On est à la limite du danger”

Jean-Luc Arribart, interrogé par La Provence, est apparu enthousiaste sur la manière de jouer de l'ancien coach de Sassuolo, avec un bémol : “Avec (Roberto) De Zerbi, on est à la limite du danger. Il va demander au gardien et à ses centraux de beaucoup participer, et même au double pivot de redescendre au niveau de sa surface. L'idée est d'aspirer l'adversaire, de l'éliminer par des petites combinaisons, avant d'attaquer l'espace. Ça demande beaucoup de sang-froid et de sûreté technique, mais lorsque ça fonctionne bien… c'est un régal à regarder”.

Banco pour l'OM, donc ? Pas sûr.

L'avertissement d'Arribart

Toujours d'après Jean-Luc Arribart, l'équipe phocéenne pourrait mettre du temps au démarrage : “Si l'OM n'est pas serein techniquement, ni prêt à faire les efforts, sur certains matchs ça peut vite dégénérer parce que (Roberto) De Zerbi va insister…” Le précédent Igor Tudor, rapidement sifflé par le Vélodrome, n'est pas loin, en théorie, d'autant que le public marseillais n'est pas réputé pour sa patience.

Selon le consultant de Canal+, le jeu de l'Italien “est très énergivore”, d'autant que l'entraîneur est adepte “du contre-pressing à la perte de balle, à fond pendant 5 à 7 secondes”.