Euro 2024 : 1 Bleu, 2 joueurs de L1, 3 Espagnols… Notre équipe type de la phase de groupes !
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Après les 36 premières rencontres disputées de l’Euro 2024, place au premier bilan. Certaines nations semblent convaincantes, d’autres un peu moins… Mais il est ici question d’individualités. Alors la rédaction de Top Mercato s’est réunie pour élire son onze type de la phase de groupes, le voici.
Giorgi Mamardashvili (Géorgie)
Avec 21 arrêts, le portier géorgien Giorgi Mamardashvili occupe le haut du classement des gardiens les plus actifs, loin devant Thomas Strakosha (Albanie) et ses 13 parades. Un total impressionnant qui aurait, selon les statistiques, permis à la Géorgie d'éviter 3,5 buts, permettant ainsi aux hommes de Willy Sagnol de se qualifier pour la première fois de leur histoire pour la phase à élimination directe. Ils y retrouveront l’Espagne ce dimanche (21 heures).
🚨🇬🇪 Giorgi Mamardashvili remains one to watch in the next weeks as he can leave Valencia for €35/40m fee.
Valencia already signed Dimitrievski as new GK and the plan to sell Mamardashvili remains concrete.
Georgian GK, performing at fantastic level also at the Euros. pic.twitter.com/Gfkr5BmSS1
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) June 27, 2024
Zan Karnicnik (Slovénie)
Avec la Géorgie, la Slovénie est certainement la surprise majeure de cet Euro. Troisièmes de leur groupe derrière l’Angleterre et le Danemark, les Slovènes, qui affronteront le Portugal en huitièmes, ont pu compter sur l’activité de leur latéral droit pour épauler Jan Oblak et Benjamin Sesko. Auteur d’un des deux seuls buts inscrits par la Slovénie dans la compétition, le joueur de Celje s’est surtout distingué par son abattage et sa solidité défensive au sein d’une équipe souvent dominée.
Žan Karničnik 🌟@Vivo_GLOBAL | #EUROPOTM pic.twitter.com/DN5pSLPGnR
— UEFA EURO 2024 (@EURO2024) June 20, 2024
Manuel Akanji (Suisse)
Excellents face à l'Allemagne (1-1), la Suisse et Manuel Akanji sont passés tout proches de rafler la première place de leur groupe. Si Niclas Füllkrug en a décidé autrement à la 92e minute, la performance de joueur de Manchester City a impressionné. Particulièrement solide défensivement et adroit pour défendre sa surface, le Suisse peut en plus déployer toutes ses qualités en possession au sein d’une défense à trois qui lui offre certaines responsabilités à la relance.

Riccardo Calafiori (Italie)
Excellent face à l’Albanie (2-1), malheureux face à l’Espagne (0-1) et décisif face à la Croatie (1-1), Riccardo Calafiori a certainement été l’un des joueurs les plus en vue sur cette phase de groupes. À l’aise et courageux pour faire progresser le cuir balle au pied, Calafiori percute, se projette et permet à l’Italie d’avancer. C’est notamment de cette manière qu’est né le but salvateur de Mattia Zaccagni face aux Croates (98e). Des qualités qui pourraient renforcer encore un peu plus l’agitation qui l’entoure, alors qu’il est annoncé à la Juventus avec Thiago Motta.
Riccardo Calafiori was shining again for Italy against Croatia 🇮🇹
◎ won 100% of his aerial duels.
◎ completed 93% of his passes.
◎ was not dribbled past once in the entire game.
◎ created more chances (4) than any other player.
◎ provided the assist for Zaccagni’s winner. pic.twitter.com/DQt4qMQQSb— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) June 25, 2024
Marc Cucurella (Espagne)
Beaucoup attendaient Alejandro Grimaldo comme latéral gauche de l’Espagne, il s’agit finalement de Marc Cucurella. Et à la grande surprise, le joueur de Chelsea est excellent, autant par sa combativité dans les duels que par son activité pour déborder. Avec 77% de duels remportés, 2 occasions crées et 68 ballons touchés par match en moyenne, Cucurella, qui a peu joué cette saison avec Chelsea, est un des maillons forts d’une Roja particulièrement impressionnante.

N’Golo Kanté (France)
Lui aussi n’étant pas attendu et lui aussi répond présent. Éblouissant face à l’Autriche (1-0) et aux Pays-Bas (0-0), N’Golo Kanté est, à 33 ans, redevenu un titulaire indiscutable de l’équipe de France. Plus que son volume de jeu légendaire et sa facilité à récupérer des ballons, le milieu d’Al-Ittihad a en plus démontré beaucoup de justesse et de créativité avec le cuir dans une équipe qui en manque beaucoup.

Ilkay Gündogan (Allemagne)
Le tacle reçu par l’Écossais Ryan Porteous lors du match d’ouverture aurait pu le priver de la compétition, mais Ilkay Gündogan est bien là. Auteur d’un but et d’une passe décisive, le milieu du FC Barcelone et capitaine de la Mannschaft est un joueur essentiel au système de Julian Nagelsmann. Avec 4 actions menant à un but sur les 8 réalisations allemandes, ce qui fait de l’Allemagne la meilleure attaque de l’Euro, Gündogan brille par la qualité de ses appels et sa faculté à se projeter dans la surface.

Fabian Ruiz (Espagne)
Sa saison moyenne au Paris Saint-Germain ne laissait pas présager un tel Euro, mais l’été de Fabian Ruiz est jusque-là éblouissant. Indiscutable avec l’Espagne, auteur d’une passe décisive et d’un magnifique but face à la Croatie (3-0), le relayeur de Luis de la Fuente travaille défensivement (11 ballons récupérés par match en moyenne), et se montre tranchant offensivement. Si la Roja se crée beaucoup de situations, en plus d’être la seule équipe du tournoi à n’avoir encaissé aucun but, Fabian Ruiz n’y est certainement pas étranger.

Jamal Musiala (Allemagne)
À l’origine de deux buts et insaisissable dans le jeu, Jamal Musiala est, jusqu’ici, l’un des tout meilleurs joueurs du tournoi. Avec près de 60% de dribbles réussis et 57% de ses duels remportés, le joueur du Bayern Munich percute, élimine ou permute avec Florian Wirtz pour créer des mouvements incessants. Si sa phase de poules a été éblouissante, l’Allemagne pourrait avoir besoin de lui pour venir à bout d’un Danemark robuste en huitièmes de finale.

Georges Mikautadze (Géorgie)
Meilleur buteur de la compétition avec 3 buts, Georges Mikautadze brille au sein d’un collectif géorgien valeureux. Par sa capacité à garder les ballons dos au jeu, à se lier avec Kvicha Kvaratskhelia ou par son efficacité dans la surface adverse, l’attaquant messin peut aisément être considéré comme l’un des artisans majeurs de l’historique qualification géorgienne. Si la marche qui mène la Géorgie face à l’Espagne semble haute, l’été de Mikautadze devrait quant à lui continuer d’être particulièrement agité.
🇬🇪 Georges Mikautadze, current leading scorer of Euro 2024 with three goals — one per game.
Mikautadze also counts one assist for Georgia in the competition and he’s set to decide his future club soon. pic.twitter.com/UtqqKC4SRb
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) June 26, 2024
Nico Williams (Espagne)
La performance de Nico Williams face à l’Italie a certainement été la plus impressionnante de l’Euro jusqu'ici, alors que l’ailier de l’Athletic Bilbao a causé beaucoup de problèmes à Giovanni Di Lorenzo. Remuant et décisif sur le but contre son camp de Calafiori, Williams est un chaînon essentiel de la Roja par le danger qu’il provoque. Parce qu’elle maîtrise et contrôle les rencontres, l’Espagne a grandement besoin de son profil électrique pour changer de rythme, sous peine de revivre la même possession stérile que lors de la Coupe du monde 2022. Face à un bloc bas et solide comme celui de la Géorgie, le profil remuant de Nico Williams – comme celui de Lamine Yamal – devrait être primordial.

Le banc
S’il a fallu sortir 11 joueurs du lot pour construire cette équipe, bien d’autres auraient pu figurer dans la liste. Parmi eux, Gianluigi Donnarumma (Italie), Pepe (Portugal), Jules Koundé (France), Stanislav Lobotka (Slovaquie), Giorgi Kochorashvili (Géorgie), Christian Eriksen (Danemark), Vitinha (Portugal), Marcel Sabitzer (Autriche), Cody Gakpo (Pays-Bas), Jeremy Doku (Belgique), Dan Ndoye (Suisse) ou encore Niclas Füllkrug (Allemagne). Désormais, place à la phase à élimination directe, un autre tournoi commence.
Les phases finales de l'Euro 2024. Quelle finale le 14 juillet selon vous ? pic.twitter.com/qyp92No5ti
— L'ÉQUIPE (@lequipe) June 26, 2024