Di Meco se paye Dembélé après ses déclarations !

Depuis le début de l’Euro, l’équipe de France est pointée du doigt pour la triste qualité du jeu proposé. Les principaux intéressés ont répété à plusieurs reprises qu’ils n’avaient que faire des critiques, tant que le résultat était au rendez-vous.

C’est peu dire que Didier Deschamps et ses hommes sont ciblés par les critiques depuis le début de l’Euro en Allemagne. Ce lundi encore, le sélectionneur des Bleus n’a pas hésité à s’en prendre à un journaliste qui affirmait s’ennuyer devant le jeu des Tricolores. “Si vous vous ennuyez, regardez autre chose, ce n'est pas grave“, a-t-il lancé en conférence de presse. “On joue comme ça, ceux qui ne sont pas contents, ce n'est pas mon problème“, déclarait de son côté Ousmane Dembélé après la qualification contre le Portugal.

Des propos qui n’ont visiblement pas été du goût d’Eric Di Meco, qui n’apprécie pas ce détachement de la part du groupe.

“Il se rend compte que son salaire est payé par les cons comme nous ?”

Il y a quand même un débat un petit peu plus philosophique et même d’actualité dans cette histoire de beau jeu ou de pas beau jeu. Moi quand Didier dit que les mecs peuvent changer de chaîne ça me gêne parce que les mecs changent de chaîne. Les joueurs, quand Dembélé dit ça, est-ce qu’il se rend quand même compte que les mecs qui le payent ou qu’une partie de son salaire est payé par les cons comme nous qui regardons les matchs. Et donc il s’en fout de nous si on ne se régale pas“, a pesté le consultant sur les ondes de RMC.

Et l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille de conclure : “Il ne faut jamais oublier que ce sport-là est un spectacle aussi. Les spectateurs paient les artistes qui jouent. C’est comme au cinéma. Mon préalable c’était de dire que moi joueur je m’en foutais du style et du machin… Donc tu penses bien que je ne vais pas donner des leçons aux gamins d’aujourd’hui qui sont contents de gagner et qui s’en foutent. Je dis juste que dans le discours, tu ne peux pas dire que l'on s’en fout.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.