Visiblement, la vidéo montrant Enzo Fernandez et d'autres joueurs argentins reprendre un chant ouvertement raciste envers Kylian Mbappé et d'autres joueurs de l'équipe de France n'a pas l'air de choquer tout le monde.

Après la victoire de l'Albiceleste en finale de la Copa America contre la Colombie (1-0, a.p), le joueur de Chelsea avait diffusé une vidéo en live de la joie du groupe dans le bus argentin avant de couper la retransmission en direct au moment des premières paroles polémiques de ce chant. “Ils jouent pour la France mais viennent tous d’Angola. C’est bien, ils savent courir, ce sont des trans comme ce putain de Mbappé. Sa mère est nigériane, son père est camerounais, mais sur le passeport : français”, peut-on entendre dans cette chanson ouvertement raciste.

Paredes ne voit pas le problème

Comme d'autres joueurs et entraîneurs argentins, Leandro Paredes (30 ans) a tenu à prendre la défense de son partenaire en sélection. “Je pense que cette polémique ne repose sur rien parce que nous avons une manière très différente de vivre le football par rapport à d'autres. Évidemment, sans vouloir manquer de respect à personne, et sans avoir la moindre pensée de ce genre. Nous ne sommes pas un pays raciste, loin de là. Nous avons un groupe incroyable avec beaucoup de respect pour tout le monde. Comme l’a dit Enzo sur Instagram, il s’est excusé et il faut s’arrêter là”, a confié l'ancien milieu de terrain du Paris Saint-Germain au micro de TyC Sports.

Il y a quelques jours, Javier Mascherano avait lui aussi tenté de minimiser l'incident. “Il faut comprendre la culture de chaque pays et parfois, ce que nous nous percevons comme une plaisanterie peut être mal interprété ailleurs. Mais je le répète, il faut connaître les gens et, dans ce cas, je connais Enzo, je sais quel genre de personne il est et je sais qu'il n'a aucun problème avec ça”, avait confié le sélectionneur de l’équipe olympique d’Argentine. Consternant…