ASSE : les 2 plans B à Udol dévoilés

Contraint de composer avec un budget transferts particulièrement limité, l'AS Saint-Etienne peine à se renforcer durant ce mercato estival. Les Verts ont ciblé trois priorités : un attaquant, un milieu défensif et un latéral gauche.

Face aux manques de renforts, à trois semaines de la reprise du championnat, Olivier Dall'Oglio n'avait pas hésité à passer un message clair à ses dirigeants il y a quelques jours. “Il doit y avoir d'autres recrues. Tant qu'elles ne sont pas là, on peut considérer qu'elles sont en salle d'attente. On attend bien évidemment des recrues. On a besoin d'étoffer cet effectif qui aura besoin d'expérience. Si on veut se maintenir, il nous faudra des joueurs d'expérience. Il en faudra peut-être un ou deux de plus“, avait-il déclaré.

Depuis, la situation n'a pas beaucoup évolué dans le Forez. En attaquant, l'ASSE continue de multiplier les pistes (la dernière en date mène à Wesley Saïd), mais aucun dossier ne semble proche de son dénouement. Le dossier Matthieu Udol semblait en bonne voie, mais malgré l'accord avec les Verts et le joueur, les discussions patinent avec le FC Metz. Deux solutions de repli seraient envisagées par les dirigeants stéphanois.

L'ASSE surveille un Havrais et un Clermontois

Dans le cas où les Verts ne parviendraient pas à conclure le dossier Mathieu Udol, le promu pourrait s'activer pour récupérer Christopher Opéri, le latéral gauche du Havre. Auteur d'une saison intéressante, le joueur de 27 ans plairait aux décideurs foréziens. Autre piste envisagée : celle menant à Neto Borges, le défenseur clermontois. Le Brésil est poussé vers la sortie en Auvergne ce qui pourrait faciliter les choses.

Opéri présente beaucoup plus de garanties que son collègue clermontois, mais il sera sans doute plus difficile à déloger du Havre, lui qui est évalué à 4 M€. La piste prioritaire reste malgré tout Matthieu Udol, qui dispose d'une plus grosse expérience, l'un des critères ciblés par Saint-Étienne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.