Après sa victoire 3-1 face à Israël, la Belgique n'a pas fait le poids contre l'équipe de France (0-2) lundi à Lyon en Ligue des Nations.

Une fois passée une entame encourageante, symbolisée par un bon pressing, les Diables Rouges ont rapidement perdu pied, confirmant le fossé qui les sépare encore des meilleurs (10 défaites sur les 11 derniers matchs contre une équipe installée sur le podium du classement FIFA). Seul Belge à avoir réussi à tirer son épingle du jeu, le capitaine Kevin De Bruyne (107 sélections et 30 buts) avait la mine des mauvais soirs et il a expliqué pourquoi après la rencontre, tirant à boulet rouge sur ses coéquipiers.

“Oui, la France est plus forte que nous. (…) On restait à six derrière. Même en deuxième mi-temps, quand on était mené, il n’y avait pas de transition. Mais ce n’est pas seulement la transition qui n’était pas bonne, mais aussi la façon dont nous avons joué. Certains joueurs n’ont pas effectué leurs tâches. Point à la ligne”, a d'abord dénoncé le milieu de terrain de Manchester City auprès de la chaîne VTM.

“ Je ne peux pas tolérer la façon dont on a joué”

Le Citizen a ensuite refusé d'en dire plus publiquement, mais il ne s'est pas fait prier pour faire comprendre qu'il a fait trembler les murs dans le vestiaire. “Ce qu’on doit améliorer ? Je ne peux vraiment pas dire cela devant votre micro. Je disais tout haut ce que je pensais à Genk quand j’avais 18 ans, mais je ne le fais plus à 33 ans. J’ai dit mes vérités dans le vestiaire à la mi-temps”, a ainsi expliqué le Belge, avant de remettre une dernière couche : “Quand on n’est pas assez bon pour le top, il faut tout donner et je n’ai même pas vu cela. Je peux accepter qu’on ne soit plus si aussi bon qu’en 2018 – je suis le premier à avoir dit cela – mais je ne peux pas tolérer la façon dont on a joué ce soir.” De quoi faire naître de nouvelles tensions au sein d'un vestiaire pas forcément réputé pour être apaisé ?