La situation de Chancel Mbemba n'est pas sans rappeler certains précédents à l'Olympique de Marseille. En attendant de connaître l'issue du dossier du défenseur central congolais, d'autres joueurs phocéens n'auront pas échappé à un licenciement des dirigeants.

Ecarté de l'équipe première de l'Olympique de Marseille, Chancel Mbemba doit être fixé sur son sort dans ces prochaines heures. Comme expliqué par nos soins, une réunion est programmée ce lundi entre le défenseur central congolais et les dirigeants olympiens. Au centre des débats, la question de l'avenir à court terme de l'ancien footballeur du FC Porto. Laissé sur la touche depuis son altercation avec un membre de la direction sportive, le roc de 30 ans n'a logiquement pas disputé la moindre minute depuis le début de la saison 2024-2025.

Rami, un passage télé qui ne passe pas

Pas dans les plans de Roberto De Zerbi, Chancel Mbemba a été convoqué pour un entretien préalable à une sanction. Entré dans la dernière année de son engagement avec les Phocéens, le natif de Kinshasa risque ni plus ni moins un licenciement pour faute grave. Si rien ne dit pour l'heure qu'une telle décision sera prise, l'Olympique de Marseille n'en serait pas à son premier coup d'essai. Avant lui, deux joueurs de renom furent virés par le club : Adil Rami et Henri Bedimo.

Recruté à l'été 2017 pour un montant de 6 millions d'euros, l'ancien défenseur central de l'équipe de France – aujourd'hui à la retraite – était licencié pour faute grave par les Marseillais en juillet 2019, et ce alors que son contrat courait encore jusqu'en juin 2021. L'OM reprochait alors au champion du monde 2018 sa participation, sans son autorisation, au jeu télévisé de France 2 Fort Boyard et le fait d'avoir manqué un entraînement, justifié par une supposée blessure au talon.

Bedimo demandait 5 millions

Quelques mois plus tard, Adil Rami saisissait le conseil de prud'hommes de Marseille afin de défendre sa cause, réclamant près de 4 millions d'euros. Mais en janvier 2022, le principal intéressé  – qui portait à l'époque le maillot de Troyes – était débouté par l'instance. Seule maigre lot de consolation financier pour le Bastiais, l'obligation pour l'OM de payer des dommages et intérêts.

Avant lui, Henri Bedimo perdait également sa bataille judiciaire contre l'Olympique de Marseille. Nous sommes en 2018. Enrôlé libre par le club olympien au cours de l'été 2016, le latéral gauche camerounais fut licencié par son employeur en raison de la construction d'une académie au Cameroun en partenariat avec Montpellier, l'une de ses anciennes équipes. En juin 2023, le couperet tombait pour le natif de Douala, âgé aujourd'hui de 40 ans. Marseille gagnait son procès contre celui qui réclamait alors 5 millions d'euros.