Medhi Benatia ne se laisse pas impressionner par les possibles sanctions auxquelles il s’expose. Le dirigeant de l’OM entend monter au créneau lorsque la situation l’exigera.
L’énorme coup de gueule de Medhi Benatia contre l’arbitrage de Benoît Bastien a fait réagir, ce début de semaine. Certains ont dénoncé une tentative de mise sous pression des hommes en noir. Mais l’OM s’est rangé derrière le conseiller de Pablo Longoria lorsqu’il a été convoqué par le Conseil national de l’éthique (CNE).
Benatia persiste malgré les risques de sanction
Selon les informations recueillies par La Provence, le dirigeant n’envisage pas de changer de ligne malgré les risques de sanction. Benatia estime « toujours être dans son bon droit, jugeant qu’Alexandre Lacazette commet, auparavant, une faute sur Balerdi (avant le deuxième avertissement) et que le penalty n’aurait pas dû être sifflé à cause d’un hors-jeu préalable ».
Le quotidien affirme que l’ancien joueur pourrait être sanctionné de 4 matchs de suspension. Pour autant, le dirigeant a rétorqué qu’il conserverait « cette ligne de conduite » et n’hésiterait pas « à monter au créneau quand la situation l’exigera ». Les arbitres sont donc prévenus : l’accueil au stade Orange Vélodrome pourrait être tendu si leur arbitrage n’est pas au niveau.
L'OM est en tête malgré les polémiques
Pour rappel, l’intervention de Medhi Benatia a fait suite à l’expulsion de Derek Cornelius par Benoît Millot pour gain de temps, 9 secondes après qu’il a récupéré le ballon, puis celle de Leonardo Balerdi par Benoît Bastien, qui a vu rouge après deux avertissements en… 4 minutes.
Ces péripéties arbitrales n’ont finalement eu que peu d’influence sur les résultats de l’OM. L’équipe de Roberto De Zerbi occupe la 1re place du classement à égalité avec Monaco et le PSG.