Après deux journées et 36 rencontres disputées, la nouvelle formule de la Ligue des champions a livré ses premières indications. Mais qu’elles sont-elles réellement ?

Un classement chaotique

Parmi les six premiers clubs au classement de cette nouvelle Ligue des champions, Dortmund, Brest, Benfica, Leverkusen, Liverpool et Aston Villa. Des clubs européens importants pour la plupart mais qui remplacent surtout le Bayern, le Barça ou encore le Real Madrid, respectivement 15e, 16e et 17e sur les 36 équipes engagées. Des difficultés que les géants peuvent expliquer par certains faits de jeu, à l’image de l’exclusion anticipée d’Eric Garcia sur la pelouse de Monaco avec Barcelone (2-1), ou par des adversaires redoutables, comme Aston Villa tombeur du Bayern (1-0).

Un retard à l’allumage qui devrait toutefois se lisser sur la durée, alors que chaque équipe ne dispute plus six mais huit matches lors de la phase de ligue. Néanmoins, ce mauvais départ pourrait exclure un ou plusieurs gros clubs européens des huit premières places directement qualificatives pour les huitièmes de finale et ainsi les forcer à disputer un dangereux barrage au début de l’année 2025.

Des rencontres réellement plus prolifiques ?

Lors de cette deuxième journée, neuf rencontres ont totalisé quatre buts ou plus. Un chiffre important qui démontre l’attractivité de ces dernières, mais qui peut aussi témoigner d’un certain déséquilibre. Parmi les onze équipes aujourd'hui en position d’être éliminée de toutes compétitions européennes, seule l’AC Milan s’impose comme un club important, même si les Rossoneri ont dû faire face à un début de campagne XXL avec comme adversaires Liverpool (1-3) et le Bayer Leverkusen (1-0).

Les scores fleuves ainsi que le nombre de buts élevés peuvent ainsi s’expliquer par la présence de 36 clubs, ce qui permet à des équipes modestes comme l’Étoile rouge de Belgrade (battue 4-0 par l’Inter) ou le Slovan Bratislava (battu 0-4 par Manchester City) de participer. Avec 3,03 buts par match depuis le début de la compétition, cette Ligue des champions est plus prolifique que la dernière édition (2,99), la Premier League (2,83), la Serie A (2,72) ou encore la Liga (2,55).

Barça, Young Boys

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Une première réponse fin octobre

Néanmoins, les vérités d'aujourd'hui ne seront pas celles de demain. À l’exception de Manchester City-Inter et d’Arsenal-PSG, aucun des favoris ne se sont affrontés jusqu’ici. Lors de la prochaine journée, le Real Madrid affrontera le Borussia Dortmund, premier après son succès 7-1 face au Celtic, tandis que le Barça recevra le Bayern. Des rencontres qui, plus que leur impact au classement, devraient permettre de situer le niveau des locomotives, ce qui pourrait permettre ensuite de se projeter sur l’avenir de ces dernières grâce aux enseignements tirés face à des adversaires importants.

Borussia Dortmund
Crédits photo : Icon Sport

S’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur cette nouvelle formule, plusieurs tendances peuvent toutefois être considérées. Parmi elles, des rencontres déséquilibrées, un nombre de buts conséquents et certains clubs habitués de la C1 bousculés par la fougue des petits nouveaux.