OM : on ne reconnaît plus Leonardo Balerdi
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Passé à côté de son Classique, dimanche soir, le défenseur central argentin traverse cette saison 2024-2025 comme un fantôme.
Est-ce son nouveau statut qui entraîne chez lui une trop grande pression ? Il n'empêche que depuis l'annonce de la prolongation de son contrat jusqu'en juin 2028, en août dernier, et la décision prise par l'entraîneur italien Roberto De Zerbi de lui donner le brassard de capitaine pour la saison 2024-2025, Leonardo Balerdi déçoit.
𝟒 𝐚𝐧𝐬, 𝟏𝟑𝟓 𝐦𝐚𝐭𝐜𝐡𝐬 et 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 avec Marseille 💙
𝐋𝐞𝐨𝐧𝐚𝐫𝐝𝐨 𝐁𝐚𝐥𝐞𝐫𝐝𝐢 🇦🇷 prolonge l’aventure olympienne jusqu’en 2️⃣0️⃣2️⃣8️⃣ ✍️ pic.twitter.com/VS42U01qkX— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) August 16, 2024
Utilisé à six reprises en Ligue 1 par le manager italien, le roc de 25 ans a livré dimanche soir une prestation affligeante contre le Paris Saint-Germain (0-3), à l'Orange Vélodrome. Crédité de la note de 2 sur 10 par La Provence, le taulier de l'Olympique de Marseille s'est “distingué” par un hallucinant csc “qui rappelle ses pires bourdes marseillaises alors qu'il n'y avait aucun adversaire à proximité.”
Un csc qui restera dans les mémoires
Alors que les Franciliens, en supériorité numérique après le carton rouge d'Amine Harit qui ne passe pas, menaient 1-0 depuis la 7e minute et le but de Joao Neves, le natif de Villa Mercedes a précipité la chute de ses partenaires en déviant dans le but de Geronimo Rulli un centre anodin venu de la droite (29e). Fantomatique de bout en bout, Leonardo Balerdi sera resté jusqu'au bout sur le terrain, mais c'est à se demander si le Transalpin n'aurait pas dû le soulager de sa souffrance en le remplaçant.
Problème, Leonardo Balerdi n'en est pas à son premier fait d'armes en cette saison 2024-2025. Le 22 septembre dernier, l'international argentin était expulsé après deux cartons jaunes reçus en à peine plus de 4 minutes sur le terrain de l'Olympique Lyonnais (3-2), l'un des 4 cartons rouges litigieux pour des Phocéens pas épargnés par les décisions arbitrales.
“Jouer ici, c’est une pression, porter le brassard aussi”
Convié devant les journalistes avant le choc contre Paris, Leonardo Balerdi calmait le jeu sur la pression liée au capitanat, en réponse à la sortie d'un proche du vestiaire marseillais affirmant que le principal intéressé était “super nerveux.” Devant son auditoire, le numéro 5 refusait naturellement d'afficher une éventuelle faille mentale sur sa nouvelle responsabilité.
“Jouer ici, c’est une pression, porter le brassard aussi. Mais c’est une jolie pression. J’aime avoir le brassard. Au début de saison, je n’étais pas à 100 %, mais maintenant je me sens très bien et je veux continuer sur ce chemin.”
Très loin de son niveau de la saison passée, le capitaine marseillais doit rapidement se remettre la tête à l'endroit, à commencer dimanche prochain à Nantes.