Avant l’OL, un autre club français a survécu à la crise devant la DNCG !
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Rétrogradé en Ligue 2 à titre conservatoire, l’Olympique Lyonnais se trouve dos au mur. Entre qualification pour l’Europe obligatoire, ventes à foison, et interdiction de recrutement, il semble difficile d’entrevoir le positif. Pourtant, l’OL peut se rassurer, un autre club a réussi à surmonter cette épreuve par le passé.
A Lyon, l’équation est simple. L’OL doit se qualifier pour une coupe d’Europe, la Ligue des Champions étant l’idéal, tandis que John Textor devra vendre au moins cinq joueurs pour sauver l’OL. Pierre Sage va devoir faire face à un défi sportif d’envergure, mais loin d’être insurmontable. Pour preuve, le LOSC avait également été rétrogradé de la même manière en 2018, à titre conservatoire, et avait procédé avec méthode pour remporter le championnat de France trois ans plus tard.
Le LOSC avait fait le ménage et réalisé des mercatos intelligents
Le 3 février 2018, le LOSC vivait ce que vivent les Lyonnais en cette fin d’année 2024. Il y a presque sept ans, les Dogues se trouvaient dans l’obligation d’agir. Mais qu’ont-il fait concrètement ? Avant toute chose, il est à noter que la dette des Lillois s’élevait à l’époque à environ 350 millions d’euros. A titre de comparaison, l’OL accuse aujourd’hui une dette financière supérieure à 500 millions d’euros.
Loin d’être sans espoir, la situation des Lyonnais pousse à l’inspiration. En 2020, Merlyn Partners fonds d’investissement américain, avait fait une proposition de rachat à Gérard Lopez, alors propriétaire du club. Evincé par Eliott, un autre fonds d’investissement, pour avoir échoué à rembourser les 225 millions d’euros dus, l’actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux a laissé la main. Avant cela, le LOSC a pu valider son maintien grâce à un effacement total de la dette du club envers Eliott. A la place, Gérard Lopez devait seul une certaine somme d’argent au fonds d’investissement.

Dans le même temps, Olivier Létang a été nommé président du LOSC en décembre 2020. Les ventes ont été nombreuses les mois suivants, à l’image de Victor Osimhen cédé pour 78 millions d’euros, ou encore Boubakary Soumaré (20M), Mike Maignan (16M), Jonathan Ikoné (15M), ou encore Gabriel (26M). Très utilisé, le centre de formation a permis aux Nordistes de faire émerger Lucas Chevalier durant cette période, tandis que Angel Gomes, ou Burak Yilmaz ont par exemple été enrôlés dans le cadre de fins de contrats, gratuitement.
Que doit faire l’OL en 2024 ?
A l’image de ce qu’a pu réaliser le LOSC, l’OL va devoir commencer par vendre. A l’instant T, John Textor table sur six départs en janvier, et ceux-ci devront permettre de réaliser des plus-values, obligeant ainsi le club à se séparer de ses meilleurs éléments.
Par ailleurs, John Textor n’est pas encore à l’abri. De la même manière que Gérard Lopez, les créanciers de l’Américain pourraient lui lancer un ultimatum, bien que la situation soit différente. Néanmoins, Ares, le principal fonds d’investissement engagé avec Textor, avait fait savoir à l’homme d’affaires que l’OL n’était plus une absolue priorité à l’été 2023.
Enfin, alors qu’OL Group est coté en bourse, John Textor a rappelé que ses actionnaires pouvaient agir. En effet, les liquidités pourraient être trouvées de cette manière, sans oublier l’éventuelle vente du stade, dont les Lyonnais sont les seuls en France à en être les propriétaires. Les prochains mois permettront de savoir si l’Olympique Lyonnais s’apprête à vivre la même trajectoire que Lille, ayant vécu ce renouveau comme une aubaine, ou Bordeaux, dont la descente aux enfers n’a pas cessé depuis 2021.