Mercato - OL, Botafogo : plus personne ne veut de Jeffinho

Recruté pour 10 M€ le dernier jour du mercato hivernal 2023, Jeffinho n'est pas parvenu à s'imposer avec la tunique de l'Olympique Lyonnais. Un an après sa signature, il avait été envoyé en prêt du côté de Botafogo, son ancien club.

Les temps sont durs pour Jeffinho. Après un passage mitigé à Lyon, l'ailier est rentré dans son Brésil natal, John Textor l'ayant mis dans un avion pour Botafogo, autre club de la galaxie Eagle, en janvier 2024. L'idée était sans doute de le relancer, mais force est de constater que la mission a échoué.

Bien que le club carioca soit en passe de réaliser une saison historique après avoir remporté la Copa Libertadores, Jeffinho n'a pas vraiment participé à la fête puisqu'il n'était pas dans le groupe lors de la finale face à l'Atletico Mineiro (1-3). Loin de là même, puisque ce dernier n'a joué que 25 minutes depuis… le 23 mai dernier.

L'OL ne veut pas le récupérer cet hiver

Peu en vue lors de ces rares apparitions avec Botafogo, le natif de Volta Redonda a passé la majorité de son année à l'infirmerie (19 matchs joués) et s'apprête à revenir à l'OL, qui va accueillir deux “renforts” lors du mercato d'hiver, puisque Adryelson va également faire son retour entre Rhône et Saône.

Or, les dirigeants lyonnais ne souhaiteraient pas récupérer Jeffinho et préféreraient le voir poursuivre l'aventure au Brésil, rapporte Foot Mercato. De son côté, le quotidien Fogo assure que Botafogo ne désire pas le voir rester, ce qui forcerait le 5ème de Ligue 1 à lui trouver une porte de sortie au mois de janvier. Le média brésilien révèle que Santos, fraîchement promu, pourrait constituer une option. Il est important de mentionner que Pierre Sage compte déjà quatre joueurs extracommunautaires au sein de son effectif.

Pour rappel, Jeffinho est lié avec l'OL jusqu'en juin 2027.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.