Kylian Mbappé a révélé le discours de l'émir du Qatar avant son départ du Paris Saint-Germain, intervenu à l'issue de la saison 2023-2024.
S'il porte aujourd'hui le maillot du Real Madrid avec un succès pour l'heure très relatif, Kylian Mbappé ne peut pas encore tourner la page de ses sept années avec le Paris Saint-Germain. D'abord parce qu'en coulisses, le litige qui l'oppose à son ancien employeur n'est toujours pas réglé. Malgré la pression de la Ligue de football professionnel, les Franciliens refusent de signer à l'attaquant français le chèque de 55 M€ réclamé par le principal intéressé à la suite de son départ en fin de saison dernière.
“Ils pensent que je vais te faire une offre mais…”
Venu révéler son erreur avec le PSG, dans le cadre d'une interview accordée ce dimanche à l'émission culturelle Clique diffusée sur Canal Plus, le natif de Bondy a également lâché une bombe sur les coulisses de son départ du club de la capitale, sur un bilan de 256 buts en 308 matchs toutes compétitions confondues. Le moment choisi pour révéler la teneur de sa discussion avec l'émir du Qatar, en février 2024, en réponse aux rumeurs selon lesquelles l'état-major francilien était prêt à formuler une nouvelle offre de prolongation, celle de la dernière chance.
“Je suis dans la voiture et une info sort comme quoi l'émir du Qatar va faire une offre irrefusable pour rester au PSG. J’en avais déjà eu avant. J’avais déjà refusé. (…) L'émir m'a dit: ‘Tu vois, ils pensent que je vais te faire une offre mais tu as décidé de partir et je respecte ta décision. Tu veux réaliser ton rêve d'aller au Real Madrid, merci pour tout, en plus tu as déjà prolongé quand la Coupe du Monde était chez nous au Qatar, on te remerciera jamais assez.' Ça m'a touché. Je lui ai dit que je donnerai le meilleur jusqu'à la fin de la saison.”
Questionné sur son entente avec le propriétaire du Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé réfute toute tension. “Il n'y a pas de l'apaisement car les relations avec l'émir ont toujours été au top.” Un beau discours, certes, mais forcément de façade au regard de cette guerre à distance judiciaire entre les deux parties qui n'a pas encore trouvé son épilogue.