A la veille du choc décisif en Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et Manchester City, la presse espagnole a indiqué qu'une menace planait sur l'avenir de Luis Enrique. 

Et si Luis Enrique jouait son avenir sur le banc du PSG ce mercredi contre Manchester City (21h) ? Cette interrogation semble dénuée de sens, mais AS explique cette rencontre est capitale pour le technicien espagnol, qui va pouvoir compter sur trois retours : Marquinhos, Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé. “Une défaite contre les Skyblues pourrait diminuer la confiance dans l'entraîneur asturien”, écrit le média ibérique.

Son travail depuis un an et demi, le nouveau projet qu'il met en place et incarne, sa domination sur la scène nationale et le joli parcours l'an dernier en Ligue des champions, pourraient être remis en question par une fin d'aventure précipitée en C1 lors de l'exercice en cours.

Luis Enrique joue son poste contre Manchester City ?

“Si les Parisiens ne gagnent pas (contre Manchester City, ndlr), la nervosité va émerger sur les bords de Seine, avec un entraîneur qui, bien qu'ayant atteint les demi-finales lors de la dernière édition, serait durement critiqué, car la saison, aux yeux du Parc des Princes, pourrait même être terminé”, ajoute AS.

Ces affirmations du quotidien espagnol sont surprenantes et à contre-courant des dernières sorties et actions du club de la capitale. En effet, si cela n'a pas encore été officiellement annoncé, l'Asturien aurait prolongé ces derniers mois son contrat avec le PSG jusqu'en 2027. Il a en plus toujours eu le soutien de la direction, qui n'a pas hésité à le qualifier comme “le meilleur entraîneur du monde”.

Le Qatar serait derrière cette menace

En tout cas, cette remise en question de Luis Enrique ne serait pas directement la volonté du PSG et de son président Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier a toujours soutenu publiquement l'ancien du Barça, malgré un début d'aventure compliqué sur la scène européenne cette saison et les tensions apparues dans le groupe.

Ainsi, la direction ne compte prendre aucune mesure drastique avec son nouvel homme fort. Cependant et toujours selon AS, pour le Qatar, qui est le propriétaire du club, une éviction lors de la phase de ligue de la C1 pourrait avoir des conséquences sur l'avenir de l'Asturien.