Mercato - Ce qui bloque entre l’OM et Montpellier pour Bamo Meïté

À quelques jours de la clôture du marché, Bamo Meïté est l'un des joueurs les plus susceptibles de quitter l'Olympique de Marseille. Le défenseur ivoirien est courtisé par Montpellier, mais les deux clubs ont pour l'instant des positions assez éloignées.

Alors que l'OM multiplie les pistes pour dénicher le successeur d'Elye Wahi, les dirigeants travaillent également pour exfiltrer les joueurs qui n'entrent pas dans les plans de Roberto De Zerbi. Ainsi, le club a bouclé un transfert surprise à 4,8 M€, celui de Pau Lopez, qui a rejoint Toluca en début de semaine. D'autres éléments pourraient encore quitter la cité phocéenne d'ici au 3 février prochain. On pense notamment à Ismaël Koné, suivi par un club de Liga (Valence), mais également à Bamo Meïté.

L'ex-Lorientais, qui n'a pas foulé la pelouse depuis le 14 septembre dernier, n'a pas convaincu RDZ à l'entraînement et l'OM a visiblement fait une croix définitive sur lui. Montpellier tente toujours de s'attacher ses services, mais la formation héraultaise ne parvient pas à trouver un accord avec les Olympiens.

L'OM ne souhaite pas le prêter gratuitement

Selon les éléments recueillis par L'Équipe, les dirigeants marseillais désirent transférer définitivement Bamo Meïté, alors que le MHSC souhaite obtenir le prêt du joueur de 23 ans. Le quotidien précise cependant que la position de l'OM n'est pas figée, mais le dauphin du PSG réclame a minima une indemnité, à savoir un prêt payant, et ne veut pas prendre en charge le salaire.

Toujours selon L'Équipe, ce dossier pourrait donc se débloquer dans les prochains jours, bien que “les positions soient encore éloignées“. On imagine mal Montpellier, dans une telle situation, débourser plusieurs millions d'euros pour Meïté. Un prêt semble être le dénouement le plus probable.

L'OM pourrait garder la main sur son joueur et profiter de ses éventuels progrès pour lui accorder une place dans l'effectif la saison prochaine.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.