Mercato - Pourquoi le PSG ne regrettera pas Jhon Duran…

Ciblé par le Paris Saint-Germain en vue d’une arrivée cet été, Jhon Duran a pris la direction de l’Arabie saoudite durant le mercato hivernal. Aston Villa a empoché près de 80 M€ dans l’opération pour l’international colombien.

Il y a encore une dizaine de jours, le PSG était en négociations avec Aston Villa pour s’attacher les services de Jhon Duran, qui réalisait une saison assez impressionnante avec les Villans. En seulement 7 titulaires (29 apparitions au total), le joueur de 21 ans avait inscrit pas moins de 12 buts. Pour autant, Aston Villa réclamait une somme trop élevée pour son attaquant et le PSG avait décidé de ne pas casser sa tirelire après avoir déjà investi 75 M€ sur Khvicha Kvaratskhelia.

Finalement, la formation de Premier League a trouvé preneur au tarif demandé, puisque Al-Nassr a déboursé 77 M€ + bonus pour boucler le transfert de l’international colombien. Mais avoir raté Duran n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle pour le club francilien.

Des choses à redire sur le caractère et le comportement de Duran ?

Le PSG n’était pas la seule écurie européenne intéressée par l’attaquant, avec notamment Chelsea aux aguets. Mais si l’on en croit les éléments recueillis par le très sérieux Telegraph, les Blues auraient décidé de lâcher l’affaire après avoir enquêté sur le caractère et le tempérament du Colombien.

Le journaliste John Percy n’en dit pas plus, mais en lisant entre les lignes, on imagine que l’égo de Duran était peut-être surdimensionné ou que son éthique de travail n’était peut-être pas idéale. Après avoir mis fin à sa politique de recrutement de stars et assaini quelque peu le vestiaire, Luis Enrique tient bien son groupe depuis son arrivée. Le champion de France en titre n’a pas besoin de ce type de profil si ces informations sont avérées.

Pour renforcer son poste de n°9, Paris devra en tout cas se tourner vers un autre profil.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.