Les 3 enseignements à retenir du premier round entre Brest le PSG

Après avoir appris la veille qu'ils seront adversaires en barrages de la Ligue des champions, Brest et le Paris Saint-Germain s'affrontaient ce samedi à l'occasion de la 20e journée de Ligue 1. Si les Parisiens ont cartonné 5-2 au Stade Francis-Le-Blé, les enseignements à retenir sont nombreux avant les confrontations européennes du 11 et 19 février.

Ousmane Dembélé et l'attaque du PSG en feu

Comme face à Stuttgart mercredi (4-1), Ousmane Dembélé s'est offert un triplé pour confirmer sa forme étincelante du moment. Buteur à des moments-clés, l'international français a démontré sa nouvelle version, impressionnante, de 2025. L'époque où “Dembouz” était moqué pour son manque de réalisme semble déjà bien lointaine. Par ailleurs, pour la troisième fois sur ses quatre derniers matchs toutes compétitions confondues, le PSG a franchi la barre des 4 buts marqués. Cette attaque de feu peut clairement inquiéter Brest.

Un écart pas si conséquent

Malgré ce que l'ampleur du score peut laisser penser, ce match n'a pas été à sens unique. Mené après 29 minutes, Brest est en effet parvenu à faire preuve de belles ressources mentales pour égaliser au retour des vestiaires. Même après les deux nouveaux buts express de Dembélé à l'heure de jeu, les Bretons n'ont pas baissé les bras, réduisant le score à 3-2, avant de craquer seulement à la 89e minute. Sans les parades de Gianluigi Donnarumma, qui confirme lui aussi sa bonne forme, et qui a empêché l'égalisation de Romain Faivre à 1-1 puis 3-3, Brest aurait pu recoller au score.

Ludovic Ajorque, Brest, PSG
Crédits photo : IconSport

Brest ne se laissera pas marcher sur les pieds

Que ce soit en Ligue 1 ou en coupe d'Europe, Brest fait évidemment office de Petit Poucet face à l'ogre parisien. Les Bretons ne contestent pas ce statut mais ils n'ont pas l'intention d'en être victimes pour autant. Après la rencontre, l'entraîneur brestois Eric Roy a ainsi poussé un coup de gueule contre l'arbitrage en déplorant que le 2e but parisien n'ait pas été invalidé malgré la position illicite de Nuno Mendes, non-considéré comme hors-jeu alors qu'il ferait action de jeu.

“Ce deuxième but, c’est un véritable scandale. Ce qui est malheureux, c’est qu'il y a des gens à l'arbitrage qui doivent interpréter des situations et qui sont capables de te dire que le joueur parisien ne fait pas action de jeu. C'est de l'incompétence, tout simplement. Les arbitres reconnaissent la position de hors-jeu mais le quatrième arbitre nous dit que la VAR considère qu'il ne fait pas action de jeu, donc il n'y a pas d’annulation du but. (…) Malheureusement, ce sont des gens qui sont aujourd'hui à l'interprétation et qui ne comprennent rien au football. Quand il y a une interprétation qui doit être faite, ça tombe souvent sur des équipes qui sont contre le Real Madrid, le PSG… C'est compréhensible, ce sont des institutions très fortes, ce qui fait qu'ils ont peut-être une interprétation favorable“, a asséné le technicien au micro de beIN Sports. Un message on ne peut plus clair à l'approche de cet affrontement entre clubs français déséquilibré en coupe d'Europe.

Romain Lantheaume
Au fond, je ne sais pas si ce que je préfère c’est le foot ou l’écriture. Une chose est sûre, je n’imagine pas l’un sans l’autre ! Mon cœur penche pour l’OGC Nice mais rien ne me fait autant vibrer que le foot africain.