Annoncé sur le départ durant ce mercato d'hiver, Joris Chotard est finalement resté à quai à Montpellier au terme d'un dernier jour rocambolesque.
En quête de liquidités, Montpellier était prêt à sacrifier ses cadres durant ce mercato d'hiver, comme l'a prouvé le départ de l'ailier Mousa Al-Tamari à Rennes pour 8 millions d'euros. Malgré son statut de taulier et un contrat courant jusqu'en juin 2026, Joris Chotard était parti pour suivre le même chemin. Après l'échec de la piste Nice, l'Héraultais avait pressé ses deux agents afin qu'ils lui trouvent une porte de sortie durant les ultimes heures de la fenêtre hivernale, rapporte RMC Sport. Outre l'option Besiktas, une ouverture est apparue avec Reims.
Les dirigeants de Reims injoignables car… sur les pistes
A la recherche d'un remplaçant à Marshall Munetsi, qui a fait l'objet d'une vente XXL vers Wolverhampton pour environ 20 millions d'euros, le club champenois s'est penché sur cette piste jusqu'à proposer une offre de 6 millions d'euros, bonus inclus, mais celle-ci a été déclinée par le MHSC, rapporte L'Equipe. Sauf que, visiblement, les choses auraient pu évoluer d'une autre façon… si les dirigeants rémois s'étaient montrés plus disponibles. Mais cela n'était pas le cas puisqu'une partie d'entre eux se trouvaient… au ski lundi, indique RMC Sport, ce qui aurait généré des difficultés pour les joindre. Des révélations forcément très étonnantes au vu de l'importance du dernier jour du mercato pour de nombreux clubs.
Cela dit, la pratique des sports d'hiver n'a visiblement pas empêché les dirigeants rémois de boucler l'arrivée du milieu Mory Gbane (Gil Vicente) pour remplacer Munetsi pour un montant estimé à 6 millions d'euros, ni de négocier le retour de Jordan Siebatcheu qui devrait être officialisé ce mardi. A moins d'une ouverture dans un championnat exotique, Chotard devrait lui terminer la saison dans l'Hérault.