Bamo Meïté s’exprime après son départ de l’OM

Totalement hors des plans de Roberto De Zerbi depuis le début de la saison, Bamo Meïté a rejoint Montpellier dans le cadre d'un prêt jusqu'à la fin de la saison. Le défenseur va retrouver son ancien entraîneur, Jean-Louis Gasset, et tenter d'aider le club héraultais à se maintenir dans l'élite.

Auteur d'apparitions prometteuses sur la première moitié de l'année 2024, Bamo Meïté a disparu des radars suite à l'arrivée de Roberto De Zerbi, visiblement pas fan du profil de l'Ivoirien. Plusieurs médias ont rapporté que l'ex-Lorientais ne donnait pas assez de garanties au niveau des relances à son entraîneur. Résultat, il n'a obtenu que 26 minutes de temps de jeu lors des cinq premiers mois de compétitions avec l'OM.

Son avenir dans la cité phocéenne s'écrivait donc en pointillés, d'autant que l'OM s'est attaché les services de Luiz Felipe et Amar Dedic durant le mercato hivernal. Début février, ses dirigeants ont accepté une forme de prêt avec option d'achat en provenance de Montpellier.

“Gasset, c'est l'homme pour se maintenir”

Bamo Meïté, qui a recalé Reims, un club mieux classé que Montpellier, a donc pris la direction de l'Hérault et retrouvera Jean-Louis Gasset, qui s'est assis sur le banc de l'OM lors des trois derniers mois de la saison 2024-2025. Lors de sa première interview en tant que joueur du MHSC, le défenseur de 23 ans a fait part de sa confiance à son entraîneur.

J’ai connu le coach à l’OM où il a réalisé de grandes choses. Je pense que c’est l’homme pour se maintenir ici. J’y crois, et j’ai confiance en lui“, a-t-il lancé.

Après avoir signé deux victoires en trois journées, Montpellier a rattrapé une partie de son retard sur ses concurrents pour le maintien. Le club héraultais compte désormais trois points de retard sur l'AS Saint-Étienne, 16ème et barragiste. Ce week-end, le MHSC sera en déplacement sur la pelouse du RC Strasbourg.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.