ASSE : l’avis sans appel du vestiaire sur le mercato

Cet hiver, l'objectif de l'AS Saint-Étienne était de recruter au moins un joueur par ligne en vue de la lutte pour le maintien. Finalement, ce ne sont que deux éléments qui sont venus renforcer l'effectif d'Eirik Horneland.

Beaucoup de noms ont circulé dans le Forez au cours du mois de janvier, mais le mercato de l'ASSE s'est finalement résumé à deux arrivées : celle d'Irvin Cardona, de retour en prêt jusqu'en juin 2025 et celle de Maxime Bernauer sous la forme d'un prêt de six mois, avec une option d'achat de 1,5 M€ en provenance du Dinamo Zagreb. Un recrutement tout de même très léger, d'autant que six éléments ont quitté le club sur la même période, dont le très prometteur Mathis Amougou, qui a rejoint Chelsea.

Est-ce que je suis déçu de voir partir Mathis Amougou ? On peut le voir de deux façons. On peut notamment noter qu'on a réussi à développer un joueur assez intéressant qui a tapé dans l'œil de Chelsea qui n'hésite pas à mettre beaucoup d'argent sur des jeunes joueurs prometteurs. Il a fait plusieurs rencontres avec Saint-Étienne. Notre stratégie est bien évidemment de développer des jeunes joueurs mais viendra également un moment où il faudra les vendre“, a commenté Eirik Horneland.

Un effectif insuffisant pour se maintenir ?

Il n'en demeure pas moins qu'après avoir vécu un dernier jour de mercato assez chaotique, Saint-Étienne ne semble, à l'heure actuelle, pas suffisamment armé pour envisager plus sereinement la deuxième partie de saison. Une inquiétude qui serait d'ailleurs partagée par l'ensemble du vestiaire, si l'on en croit les informations de Mohamed Toubache-Ter.

En effet, le journaliste explique que le groupe stéphanois s'attendait à mieux concernant le mercato hivernal.

En regardant le mercato, je ne vous cache pas que les joueurs de l’ASSE n’ont pas été très emballés, a-t-il révélé. On ne va pas se mentir. Ils s’attendaient à beaucoup plus de joueurs et rejoignent donc la majorité des supporters stéphanois inquiets au sujet du mercato hivernal.

Eirik Horneland devra faire avec les moyens du bord.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.