OM : “le laisser partir était une grave erreur”, une légende de l’AC Milan regrette déjà Bennacer

En toute fin de mercato, l'Olympique de Marseille a jeté son dévolu sur Ismaël Bennacer, prêté avec option d'achat en provenance de l'AC Milan. Il n'a pas fallu bien longtemps pour que l'international algérien fasse étalage de son talent sous ses nouvelles couleurs.

Après Adrien Rabiot et Pierre-Emile Hojbjerg, l'OM s'est doté d'un troisième milieu de terrain de classe internationale en la personne d'Ismaël Bennacer. Titulaire dès son premier match sur la pelouse d'Angers ce dimanche en clôture de la 21ème journée (0-2), le natif d'Arles a rendu une copie extrêmement propre en 65 minutes : 117 ballons touchés, 99% de passes réussies, 3 passes clés ou encore 5 petits ballons perdus.

Isma a vraiment très bien joué et c'est un grand joueur pour nous. Il amène de la personnalité, de la qualité. Il voulait venir à Marseille, il aime le club. C'est un honneur de l'avoir avec nous“, a déclaré son entraîneur, Roberto De Zerbi après le succès obtenu au stade Raymond Kopa.

“Un joueur extrêmement sous-estimé”

Il ne fait guère de doute qu'Ismaël Bennacer va faire le plus grand bien aux Provençaux s'il parvient à rester en forme. Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, il se pourrait par contre que l'international algérien manque grandement au Milan AC, son ancienne formation. L'ancienne légende Zvonomir Boban a même jugé que l'avoir laissé partir était “une grave erreur“.

J'aurais préféré garder Ismael Bennacer, a tranché l'ex-milieu offensif. Le laisser partir était une grave erreur, c'est un joueur extrêmement sous-estimé, de haut niveau dans les deux phases de jeu. Il aurait pu aider Fofana aux côtés de Reijnders. Mais j'espère que les choses se passeront quand même bien.

Malgré son statut, Ismaël Bennacer n'a pas éclipsé Valentin Rongier pour autant. L'ancien Nantais est toujours considéré comme un élément très important de l'équipe et un turnover à trois devrait se mettre en place dans les prochaines semaines.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.