Ancien joueur de l'OGC Nice et des Girondins de Bordeaux, aujourd'hui en Arabie Saoudite, Jean-Michaël Seri a livré ses impressions sur l'actuelle situation des Girondins de Bordeaux, rétrogradés en quatrième division.

Battu vendredi dernier par Blois à domicile (0-1), Bordeaux a concédé une cinquième défaite consécutive qui l'éloigne d'une montée en National à l'issue de cette saison 2024-2025. Contraint de repartir dans l'anonymat ou presque au sein de la quatrième division, le FCGB coaché par Bruno Irles occupe la 5e place du groupe B à six longueurs du leader Saint-Malo.

“Ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais”

S'il porte aujourd'hui le maillot des Saoudiens d'Al-Orobah, Jean-Michaël Seri ne reste pas insensible à la situation des Aquitains. Un club où le milieu de terrain ivoirien évoluait entre janvier et juin 2021, lorsque les Anglais de Fulham le prêtaient pour la seconde partie de l'exercice 2020-2021. Un bref passage marqué par 13 apparitions toutes compétitions confondues sous les ordres de Jean-Louis Gasset qui n'aura pas laissé un souvenir impérissable au principal intéressé, interviewé en exclusivité par Top Mercato.

“Quand je reviens de mon prêt à Galatasaray, Scott Parker, le coach de Fulham à l’époque, me dit qu’il ne compte pas sur moi. Moi, je voulais jouer et l’opportunité d’aller à Bordeaux se présente. Je ne dirais pas que j’ai mal fait d’y aller, car cela m’a permis de grandir aussi. C’était une étape dans mon parcours. Ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais, comme ça aurait dû se passer. Mais ça fait partie de mon parcours.”

“Il n’y avait pas de fondements, pas vraiment de racines”

L'actuel footballeur de 33 ans va encore plus loin et tire à boulets rouges sur les Bordelais. Le natif de Grand-Béréby n'est pas surpris de la tournure prise par les évènements du côté du Matmut Atlantique. “Ça ne m’étonne pas de voir ce qui s’est passé pour le club ensuite. La longévité, dans toutes les activités, part des fondations. Si la base n’est pas bonne, tout ce que vous pouvez bien faire ne peut pas marcher. À Bordeaux, c’est ce qui s’est passé. Il n’y avait pas de fondements, pas vraiment de racines. On ne sait pas qui fait quoi, qui décide… Ce qui arrive aujourd’hui, ce n’était qu’une question de temps. Ça ne me surprend pas…”

Propos de Jean-Michaël Seri recueillis par A.P