39 jours en poste… Ange Postecoglou et le Top 10 des entraîneurs virés juste après avoir été nommés
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Ce samedi, Nottingham Forest a décidé de limoger son entraîneur Ange Postecoglou après seulement 39 jours en poste. Mais le technicien n'est pas le premier à prendre la porte de manière très précipitée. Découvrons ensemble le Top 10 des entraîneurs virés le plus rapidement.
Sale temps pour Ange Postecoglou. Déjà limogé de son poste de coach à Tottenham en fin de saison dernière malgré le sacre en Ligue Europa, l'entraîneur australien avait rebondi à Nottingham Forest, où il avait succédé à Nuno Espirito Santo en septembre. 6 défaites et 2 matchs nuls plus tard, le technicien de 60 ans a été remercié ce samedi après une déroute 3-0 à domicile contre Chelsea alors que son équipe occupait provisoirement la 18e place du classement de Premier League après 8 journées.
Place donc au Top 10 des entraîneurs limogés le plus rapidement. Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive et se concentre sur les cas les plus marquants. Il faut aussi noter que ce Top 10 tient compte seulement des entraîneurs limogés et pas de ceux partis de leur propre chef, comme Marcelo Bielsa, qui a démissionné après deux jours à la Lazio Rome en 2016 en raison de désaccords sur le recrutement.
Quelques jours, quelques minutes… Les entraîneurs à l'espérance de vie la plus courte
Le cas le plus extrême de cette liste est assurément celui de Leroy Rosenior. En 2007, le père de Liam Rosenior, actuel entraîneur de Strasbourg, est resté en poste pendant… 10 minutes. Nommé à Torquay United (League Two), le coach anglais ignorait qu'un rachat du club était en train d'être finalisé en coulisses. Les nouveaux propriétaires sont arrivés avec leur propre staff et l'ont limogé aussitôt !
Luigi Delneri lui, aura bien eu l'occasion de diriger son équipe, mais seulement en matchs amicaux ! Nommé sur le banc du FC Porto champion d'Europe en 2004 avec la lourde tâche de succéder à José Mourinho, l'Italien n'a pas convaincu durant la préparation et il a été limogé le 7 août de la même année, avant même le premier match officiel de la saison.
Le Top 10 des entraîneurs virés le plus vite
Position | Entraîneur | Durée | Club | Année |
---|---|---|---|---|
1 | Leroy Rosenior | 10 minutes | Torquay United | 2007 |
2 | Jörg Berger | 5 jours | Arminia Bielefeld | 2009 |
3 | Kevin Cullis | 6 jours | Swansea | 1996 |
4 | Micky Adams | 13 jours | Swansea | 1997 |
5 | Fabio Grosso | 26 jours | Brescia | 2019 |
6 | François Ciccolini, Sonny Anderson et Jean-Luc Ettori | 34 jours | Neuchâtel Xamax | 2011 |
7 | Serse Cosmi | 34 jours | Palerme | 2011 |
8 | Ange Postecoglou | 39 jours | Nottingham Forest | 2026 |
9 | John Toshack | 48 jours | Pays de Galles | 1994 |
10 | Luigi Delneri | 65 jours | Porto | 2004 |
Ces entraîneurs virés après seulement quelques matchs
Toujours Outre-Manche, le cas de Kevin Cullis est également notable. Nommé sur le banc de Swansa en 1996 grâce à ses relations et malgré son absence d'expérience de joueur ou de coach de haut niveau, l'homme traîne une réputation d'escroc et a été condamné à de la prison pour ce motif. A Swansea, la fraude n'a même pas eu le temps de durer deux matchs, les joueurs décidant de se rebeller dès la mi-temps du deuxième, ce qui déboucha sur son limogeage.
L'histoire la plus triste de cette liste est assurément celle de Jörg Berger. Ce coach respecté de Bundesliga a été appelé à la rescousse par l'Arminia Bielefeld en vue de la dernière journée de la saison 2008-2009. Mais le match nul contre Hanovre n'a pas permis de décrocher le maintien (2-2). Jörg Berger a été remercié 5 jours après sa nomination et il est décédé un an plus tard à 65 ans.
Parmi les noms les plus connus de ce Top 10 en France, on peut citer le fiasco du trio François Ciccolini-Sonny Anderson-Jean-Luc Ettori sur le banc de Neuchâtel Xamax (2 défaites en 2 matchs), ou encore le mandat express de l'ex-coach de l'Olympique Lyonnais, Fabio Grosso, à Brescia en 2019 (3 défaites en 3 matchs).