Parti en Chine, durant un an, Francis Gillot a vécu une expérience enrichissante à la tête du club de Shanghai Shenhua. Il en gardera assurément de meilleurs souvenirs que son passage à Bordeaux, où il s'était fait considérablement critiquer.

“C'était super. J'ai vu des gens avec des valeurs, respectueux. Le club où je me trouvais était en reconstruction car, il y a deux ans, le président avait vendu tous les internationaux (Drogba, Anelka…). Ce club repartait pratiquement de zéro. Mais j'y ai côtoyé des gens extraordinaires”, a-t-il expliqué au site de France Football. Il se dit désormais de nouveau disponible pour entraîner un club français : “Je n'ai pas d'agent. Les gens savent que j'existe. Mais bon, comme à Bordeaux, on m'avait tout mis sur le dos, c'était compliqué de retrouver quelque chose en France… On a tout fait pour que je parte. Il y a eu une vague médiatique qui a fait que j'étais plutôt devenu indésirable en France.” Il n'oublie pas la fin de son aventure chez les Girondins : “C'était dur et surtout injuste car beaucoup de conneries ont été dites. Je n'aime pas ça. On a dévalorisé ce que j'ai fait alors que j'ai effectué de très très bonnes choses à Bordeaux. Mais il y avait des intérêts personnels chez les journalistes pour placer d'autres personnes à ma place”, a-t-il ajouté.

Pour rappel, Willy Sagnol a pris sa succession sur le banc bordelais.