TOP 3 des blessures chez le footballeur

Le football, sport collectif le plus pratiqué au monde et le plus connu, à comme tous les sports d’appui sont lots de blessures pendant la pratique. Elles peuvent être dûes à des chocs directs ou par absence de chocs sur les changements de direction ainsi que les accélérations.

Blessure au Foot

Dans un premier temps, nous allons présenter les principales blessures que l’on rencontre dans le football, et dans un second temps, les bons comportements à avoir pour les éviter au maximum, même si le risque zéro n’existe pas.

Les différentes blessures

1 – Les déchirures et claquages musculaires :

Chez le footballeur, la principale lésion est celle des Ischio-jambiers (IJ), les fessiers mais elle peut être aussi plus rarement être au mollet.

Les deux principaux mécanismes lésionnels sont :
l’exercice excentrique trop prolongé,
l’overstretching (étirement trop important).

Exercice excentrique trop prolongé : en gros, le muscle est travaillé dans son action freinatrice (surtout le biceps au niveau des IJ), et lors de fatigue ou de mauvaise préparation à l’effort, il peut arriver que des fibres de ce muscle se détériore sur un mouvement vif. C’est le fameux Claquage du Footballeur lorsqu’il se tient l’arrière de la Cuisse.

Overstretching : l’étirement trop fort en français, correspond à une phase de tacle ou de mouvement trop ample ou l’on va dans des amplitudes inhabituelles pour le muscle, il va alors subir une lésion qui est dûe à l’amplitude du mouvement, à la différence de la première qui est dûe à l’intensité de ce mouvement.

Comment prévenir les déchirures et claquages musculaires ?

L’échauffement musculaire: il est primordial afin de ” prévenir ” vos muscles que vous allez les soumettre à des contraintes importantes, des mouvements amples dans la fonction dans laquelle vous les utiliser au football.

Le travail musculaire progressif : à l’entraînement, afin de limiter les risques de blessures par haute intensité d’utilisation musculaire, il faut aller chercher ses contraintes régulièrement pour que le muscle s’habitue à ce type de contrainte. Ainsi, les préparateurs physiques et les joueurs eux-mêmes doivent faire énormément de renforcement excentrique pour préparer leur muscle.

Tout d’abord en analytique avec du poids, ensuite dans la fonction, avec des accélérations de plus en plus importantes pour se rapprocher des contraintes réaliser en match.

Au plus le muscle fait un effort qu’il connaît, au moins il risque de se blesser si on lui laisse des temps de récupération.

Ceci est d’autant plus vrai pour les sportifs blessés afin d’éviter les récidives, qui arrivent très souvent. La plupart du temps c’est parce qu’il manque la dernière étape de sollicitation des muscles après la rééducation. D’où l’importance d’être accompagné par un médecin du sport en sortie de blessure.

2- La Pubalgie :

On appelle pubalgie toutes les douleurs situées au niveau de l’aine, des adducteurs et parfois reliant le bas des adducteurs. C’est un ” fourre tout “, pour désigner les pathologies de cette région.

Principalement rencontrée chez le footballeur, elles sont aussi présentes au rugby, chez les N°9, N°10, les buteurs, qui utilisent beaucoup le ballon au pied. Elle est principalement dûe à une répétition du geste de ” shoot ” qui mets la jambe et le pied en rotation externe par rapport au corps.

Sans trop rentrer dans les détails, la pubalgie est très présente chez les sportifs occasionnels, ou ancien footballeur et en faisant moins régulièrement pour 3 causes principales :

– des verrouillages articulaires = les mobilités de hanches sont moins fréquentes et moins amples, donc la pratique créée immédiatement des tensions.
– des lésions tendineuses de type tendinopathie = qui sont dues à du ” trop vite, trop fort “, on veut refaire un sport pendant 2h alors qu’on en a pas fait depuis 1 mois par exemple. Ou à une intensité trop forte, trop tôt.
– un déséquilibre des muscles de la zone pubienne : muscles abdominaux / adducteurs; très compréhensible, quand la ” bière ” d’après match à remplacer les étirements ou le gainage quotidien. Le ratio adducteurs / abdominaux n’est pas équilibré et les adducteurs travaillent trop, créée alors des tractions sur la symphyse pubienne.

Comment prévenir la Pubalgie ?

La prévention de la Pubalgie répond à deux principaux facteurs :
Un seul mot, soyez progressif: ne pas revenir après quelques semaines d’arrêts ou de fatigue trop vite trop fort. Idem pour les sportifs de haut niveau, s’imposer des moments de repos, en rapport avec les échéances de club et personnelles.
En cas de blessure, reprendre d’abord la course sans intensité, puis les accélérations, puis le travail avec ballon, il ne faut surtout pas intégrer les 3 en même temps trop tôt, au risque de relancer l’inflammation.

L’exemple de Messi: il est arrivé à continuer la compétition pendant 2 ans avec le BARÇA en ayant une pubalgie. Il était interdit de certains exercices à l’entraînement, devait quantifier le stress qu’il faisait subir à son corps en fonction de la douleur et se réserver les efforts de hautes intensités pour les matchs les plus importants.

Les shorts de Compression de type Shortystrap peuvent aider à soulager et une reprise du sport plus précoce, car il soulage la mise en tension des adducteurs pendant l’activité sportive grâce au sangle élastique.

3 – Les lésions Ligamentaires : Genou / Cheville

Nous avons choisi de lier les deux car ce sont de loin, les deux pathologies traumatiques les plus communes. Il faut accepter la blessure ligamentaire, qui est très répandue dans les sports collectifs d’appui et de contact.

Il y a dans les sports de contact comme le football deux types de chocs entraînant ce type de blessure :
Le mauvais contact avec un joueur : la malchance, le pied, le genou est mal placé, et malheureusement, on ne peut pas y faire grand chose en prévention. A part apprendre à anticiper les tacles et limiter les contacts.
Le mauvais appui au sol et la torsion sans contact : cette blessure est celle sur laquelle les chercheurs en physiologie du mouvement publient le plus. Car la prévention est possible et on doit pouvoir limiter ce type de blessure en ayant un entraînement plus spécifiques.

Les entorses du genou sont au nombre de 3 types :
Légère: c’est un simple étirement des ligaments, suivi de quelques micro-lésions. Quelques semaines de repos au maximum seront nécessaires avant la reprise.
Moyenne: atteinte du Ligament Interne du genou (LLI) avec déchirure, le traitement par orthèse de genou et immobilisation relative quelques semaines.
Grave: atteinte des ligaments croisés (LCA), parfois associés à des lésions périphériques. Indications Chirurgicales dans la plupart des cas.

Les entorses de la cheville sont :
Entorse bénigne: simple foulure avec un étirement des fibres de ce ligament.
Entorse moyenne: avec déchirure partiel d’un ou de plusieurs fibres ligamentaires.
Entorse grave: rupture complète ligamentaire.

Avec ces 3 pathologies principales, nous avons détaillé de manière succinctes les pathologies les plus fréquentes du footballeur en éclaircissant certaines questions récurrentes dans ce domaine du sportif blessé (retrouver ici un article traitant des principales blessures du footballeur)

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