Après avoir fait le bonheur de Lille pendant deux saisons (2009-2011), Gervinho a choisi de plonger dans le grand bain de la Premier League en s’engageant à Arsenal contre une indemnité de transfert d’environ 12 millions d’euros.

Comme un poisson dans l’eau. A Londres, l’attaquant ivoirien qui a été époustouflant avec les Dogues la saison passée (15 buts marqués en Ligue 1, 10 passes décisives !) a déjà trouvé ses marques. “Mon adaptation s’est bien passée. C’est un autre niveau. J’ai aimé le football français même si ce sont deux styles différents. On prend du plaisir. C’est un peu difficile en ce moment (1 point sur 6 en Premier League, qualification pour la phase de poules de la Ligue des champions face à l’Udinese) mais tout devrait rentrer dans l’ordre maintenant”, a prédit le dynamiteur africain pendant une interview retranscrite par RMC. Bien entendu, l’homme qui a débuté sa carrière en Europe du côté de Beveren en 2005 a suivi de près l’actualité pendant le marché des transferts.
Les départs de Cesc Fabregas (FC Barcelone) et de Samir Nasri (Manchester City) l’ont bien entendu touché. “J’aurais aimé jouer avec Samir et Cesc. J’aime jouer avec des grands joueurs. C’est dommage. Ils sont partis rejoindre de grands clubs, tenter leur chance ailleurs. J’espère avoir un jour l’occasion de rejouer avec eux”, a confié le natif d’Anyama. Même si ces pertes pourrait affaiblir l’équipe type d’Arsenal, Gervinho n’est pas abattu bien au contraire ! “C’est une nouvelle équipe. On va voir un nouveau visage d’Arsenal. Samir et Cesc sont partis. Il faut tourner la page et se concentrer sur le reste de la saison”, a-t-il préconisé. Évidemment, l’ancien joueur du Mans a accepté de parler de son ancien coéquipier Eden Hazard. Il a souligné que le recrutement du milieu offensif belge de Lille permettrait d’apporter un plus… mais qu’il n’a fait aucune recommandation au manager Arsène Wenger.
Une confiance légitime en Wenger
“Je n’ai pas discuté de ça avec le coach. Eden, c’est un bon joueur. Si le coach estime qu’il peut apporter quelque chose à l’équipe, ce sera à lui de décider”, a-t-il précisé. Une chose est sûre, Gervinho défend bec et ongles le technicien qui lui a permis de faire le grand saut en Angleterre même si ce dernier est vivement critiqué au Royaume de Sa Majesté (aucun titre depuis six ans, recrutement trop frileux…). “Je pense que ce sont des moments difficiles à traverser. Ce n’est pas évident pour lui. Je sais que la qualification (contre l’Udinese lors des barrages de la Ligue des champions) était un grand soulagement. Il avait une grande pression avant le match. Il fait partie des grands entraîneurs et sait gérer ce genre de situation”, a-t-il rappelé. Sur le terrain, Gervinho n’a pas encore montré toute l’étendue de son potentiel mais ça ne saurait tarder. L’Éléphant ivoirien a bien l’intention de laisser une empreinte indélébile dans l’histoire d’Arsenal.