Présent ce vendredi en conférence de presse avant la réception du Stade Rennais dimanche dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1, Igor Tudor a balayé l'actualité de son club trois jours après la grosse désillusion en Ligue des Champions contre Francfort (0-1). 

Interrogé notamment sur son style et sa forte personnalité, le coach de l'Olympique de Marseille a reconnu qu'il avait encore beaucoup à apprendre dans ce métier. “C'est difficile de copier un entraîneur. J'ai 45 ans et je continue à apprendre à me connaître. Je crois vraiment en la hiérarchie. Quand je veux changer les choses, cela peut créer des tensions. Je crois en ce que je fais et c'est important de suivre son propre chemin”, a d'abord lâché le technicien croate avant d'en dire plus sur sa vision du football moderne. “Je ne pense pas qu'il y a un football italien, français… En 2022, on peut plus parler d'un entraîneur qui doit développer son jeu. Il faut un mixte entre la liberté des joueurs et la structure. Il y a moins de liberté en défense qu'en attaque”, a-t-il poursuivi.

Tudor dédramatise mais veut une victoire avant la trêve

Igor Tudor s'est ensuite penché sur le prochain match de son équipe programmé ce dimanche au Vélodrome face au club breton, sans en dire plus sur un éventuel turn-over. “Je n'ai jamais parlé de comment et qui allait jouer, je ne vais pas le faire aujourd'hui. Bailly n'est pas disponible pour dimanche et on verra après la trêve. Mbemba s'est entraîné avec l'équipe. Pour Gigot, il faudra évaluer la situation”, a confié l'entraîneur marseillais devant les médias.

Ce dernier a ensuite délivré un message à ses joueurs avant ce dernier rendez-vous important avant la trêve internationale. “On espère faire un beau match, bien finir avant la trêve et gagner pour rester en tête. Il n'y a pas forcément besoin de dédramatiser. On sait que c'est plus dur en Ligue des champions. On a dû affronter un problème en défense. On se concentre d'abord sur le prochain match de dimanche”, a-t-il conclu.