Avant Nantes-Fribourg jeudi, lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa, Antoine Kombouaré a répondu aux journalistes sur sa situation. L'entraîneur des Canaris n'a pas souhaité s'éterniser sur son avenir, alors que son équipe traverse une passe délicate.

Les temps sont durs pour le FC Nantes. Sans succès en six matchs toutes compétitions confondues – cinq défaites pour un seul nul – le club de Loire-Atlantique reste en championnat sur deux lourds revers à Monaco (1-4) et Rennes (0-3). 19es de Ligue 1 avec sept points, les Canaris doivent rebondir ce jeudi à l'occasion de la réception de Fribourg, comptant pour la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa, et renouer avec une victoire qui les fuit depuis le 8 septembre contre l'Olympiakos (2-1). Troisièmes du groupe G avec trois points, les Nantais pointent à trois longueurs de Qarabag et six unités de Fribourg et ont l'obligation de l'emporter pour croire encore à la qualification.

“C'est le cadet de mes soucis”

Après Peter Bosz (Olympique Lyonnais) et Jean-Marc Furlan (AJ Auxerre), écartés de leurs bancs respectifs, Antoine Kombouaré doit-il à son tour s'inquiéter de son sort ? Sous contrat jusqu'en juin prochain, l'entraîneur du club de Loire-Atlantique a expliqué face aux médias ne pas être obnubilé par la question de son avenir à court terme.

“Je ne suis surtout pas content de mon travail. Sous pression ? Je connais trop le métier pour savoir que quand tu ne gagnes pas, il y a des interrogations et des questions qui se posent. Ce n'est pas mon souci. Mon problème, c'est de savoir comment redresser la barre, retrouver la victoire, redonner la confiance à mes joueurs, voir une équipe à nouveau solide qui soit capable d'aller de l'avant, se faire plaisir et marquer des buts. Ma situation est secondaire, vraiment. C'est le cadet de mes soucis.”