Alors que l'ASSE est très mal en point en Ligue 2 (20e), un média, L'Équipe, a révélé il y a quelque temps que la direction pensait à remplacer Laurent Batlles par Frédéric Antonetti.
Libre de tout contrat, l'ancien coach de Nice, de Metz et de Bastia a nié cette information dans un communiqué, publié dans L'Équipe en tant que droit de réponse. Le consultant de Canal + révèle avoir appris “avec le plus grand étonnement” que des “proches de (Roland) Romeyer planchaient déjà sur le retour de Frédéric Antonetti”. Le Français de 61 ans a mis les points sur les i : “Je tiens à préciser que je n'ai eu aucun contact avec l'AS Saint-Etienne pour y prendre d'éventuelles fonctions et je souhaite mettre un terme aux spéculations qui enflent depuis déjà quelques semaines.”
Ne souhaitant pas “participer à de quelconques discussions alors qu'un autre entraîneur est actuellement en poste”, Frédéric Antonetti a par ailleurs taclé avec virulence un des coprésidents des Verts : “D'autre part, les supporters du club connaissent les conditions de mon éviction de l'AS Saint-Etienne en 2004 (après une montée en L1), ainsi que son responsable (Bernard Caïazzo, ndlr), toujours dirigeant du club actuellement, qui a mené les intrigues, manipulations et manigances qui ont conduit à ce départ forcé. Il est totalement saugrenu de penser que je pourrais envisager de retravailler avec lui.”
La piste Frédéric Antonetti semble donc se refermer d'elle-même.
Batlles en danger ?
L'éventuel remplacement de Laurent Batlles peut s'expliquer par les résultats catastrophiques du club. Pourtant, l'ancien coach de Troyes (2019-2021) n'a eu que peu de temps pour prouver sa valeur avec les Verts, puisque seulement 17 matchs ont été joués depuis le début de la saison. Enfin, l'AS Saint-Etienne a débuté la saison avec trois points en moins. Pas de quoi faciliter le travail du coach français.
Mais comme les exemples Lucien Favre, écarté par Nice, et Julien Stéphan, mis à pied par Strasbourg l'ont prouvé ces derniers jours, les entraîneurs n'ont pas beaucoup de temps. Et dans le Forez, avec une dernière place en L2, encore moins.