Cinquième de Ligue 1 avec 40 points avant la 23e journée, le Stade Rennais se déplacera ce dimanche (13h00) à Toulouse avec l'espoir de se rapprocher du podium. Mais le club breton doit également regarder derrière. 

Présent ce vendredi en conférence de presse, Bruno Genesio attend bien évidemment une réaction de ses joueurs après la défaite au Roazhon Park le week-end dernier contre le LOSC (1-3). “Ça fait du bien d'avoir une semaine complète et assez longue pour pouvoir le faire. On a pu faire du travail tactique. Il y a eu beaucoup de choses travaillées. On s'attelle à progresser, ça s'est bien passé. Pour moi l'état d'esprit n'est pas en cause sur le match contre Lille. Je ne pense pas que ce soit à ce niveau-là qu'on ait pêché mais plus dans le domaine technique. Je n'ai pas de reproche à faire aux joueurs sur l'investissement sur le match de Lille, ni à l'entraînement sur ce que je vois tous les jours”, a confié le technicien des Rouge et Noir.

Pas de place pour le doute

Genesio ne s'inquiète pas outre mesure de ce revers face au LOSC et préfère se concentrer sur les choses positives. “Il faut avoir une mémoire un peu plus long terme où, à l'extérieur, on a fait de très bons matchs aussi, on a ramené des résultats positifs. Il ne faut pas non plus ancrer ça comme étant irrémédiable et une fatalité. On a des choses à améliorer, on le sait, mais aussi à domicile. On doit travailler dans ce sens-là et pas en ayant une épée de Damoclès au-dessus de nous chaque fois qu'on joue un match hors de nos bases”, a-t-il poursuivi.

Genesio se méfie de Toulouse

Interrogé sur son futur adversaire, Genesio a reconnu que cette équipe toulousaine avait de sérieux arguments. “On prend les matchs comme ils viennent et peu importe la dynamique de l'adversaire. C'est surtout se concentrer sur nous et sur ce qu'on doit faire pour s'améliorer, gagner. C'est une équipe qui presse, à domicile notamment. On est prévenus, à nous de nous adapter en conséquence. Chaque match a sa vérité. Le plus important est celui qui arrive. On a 5 matchs à jouer en une quinzaine de jours mais, le plus important, est celui de dimanche”, a-t-il conclu.