Présents vendredi en conférence de presse, Laurent Blanc et Corentin Tolisso ont donné leur ressenti sur le boycott de deux groupes de supporters de l'Olympique Lyonnais pour la réception dimanche de Rennes, en Ligue 1.
Lassés par les mauvais résultats et l'élimination logique contre le FC Nantes à la Beaujoire (0-1), mercredi en demi-finales de Coupe de France, les supporters tapent du poing sur la table. Hier, deux groupes ultras de l'Olympique Lyonnais ont communiqué le boycott de leurs membres pour la venue dimanche du Stade Rennais, comptant pour la 30e journée de Ligue 1. En froid avec ses fans, le club rhodanien va vivre une bien triste fin de saison. Neuvièmes du classement, les partenaires d'Anthony Lopes ne décrocheront vraisemblablement pas la moindre qualification européenne.
“C'est dommage d'en arriver là”
Face aux médias vendredi, l'entraîneur lyonnais Laurent Blanc – installé sur le banc en octobre dernier en lieu et place de Peter Bosz – est revenu sur la grève annoncée par les Bad Gones et le Kop Virage Nord. Le Cévenol ne cache pas ses regrets. “Tout le monde vit une saison très difficile, eux certainement encore plus qu’une personne lambda. Il y a plein de clubs en Europe qui connaissent des situations très difficiles. Les résultats de l’OL ne sont pas à la hauteur depuis un certain temps et eux sont en première ligne. Nous, on a besoin de supporters, comme tous les clubs. C’est dommage d’en arriver là mais c’est leur décision.”
Présent à ses côtés, le milieu de terrain français Corentin Tolisso a également jugé le choix des ultras. “Je comprends les supporters, ils ne s’attendaient pas à ce que l’on perde en demi-finales. On espérait aller en finale. Les supporters s’attendaient à mieux de notre part. On a envie de jouer devant nos supporters. Leur absence contre Rennes serait une chose négative pour nous mais il faudra tout donner pour gagner ce match.”
