OM : Deschamps juge le travail de Tudor

Lors d'un entretien accordé à La Provence, Didier Deschamps s'est exprimé sur le travail effectué par Igor Tudor à la tête de l'Olympique de Marseille.

Didier Deschamps est le dernier entraîneur à avoir réussi à ramener un titre sur la Canebière. Champion de France en 2010, l'actuel sélectionneur de l'équipe de France a également remporté trois Coupes de la Ligue sur le banc de l'OM entre 2009 et 2012. Il suit donc d'un œil toujours avisé les performances des Marseillais, surtout depuis que son ancien coéquipier, Igor Tudor, est à la tête des Olympiens.

Les deux hommes se sont côtoyés à la Juventus, lors de la saison 1998-1999 : “Je l’ai connu, il était très jeune, mais avait déjà cette force physique qui le caractérise et un tempérament de guerrier dans le sens positif du terme, s'est remémoré le double champion du monde. De ce que je vois, il l’a gardé. Je respecte l’entraîneur qu’il est devenu, ses méthodes, certains fonctionnements.

“Il va au bout de ses idées”

Et de poursuivre : “Il a ses idées, il va au bout de celles-ci, avec des options différentes, mais avec un cadre qui est bien défini. Il est exigeant dans ce qu’il demande aux joueurs au niveau de l’intensité, de la répétition, de l’énergie, analyse le sélectionneur des Bleus. C’est un choix. Quand ça marche, ça met énormément en difficulté l’adversaire avec une prise de risque plus ou moins importante. Mais parfois, quand les résultats ne sont pas là, ces ingrédients peuvent être considérés comme un défaut. Quand ça gagne, c’est une qualité. Entraîneur en club, je sais ce que c’est ; entraîneur à l’Olympique de Marseille, je sais ce que c’est aussi.”

Le Croate et l'OM traversent une période plus délicate ces dernières semaines. Tenus en échec lors des deux derniers matchs de Ligue 1 contre Montpellier (1-1) et à Lorient (0-0), les Phocéens n'auront pas d'autres choix que de prendre les trois points face à l'ESTAC ce week-end pour garder le contact avec le RC Lens.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.