Nice : Fournier fait de nouvelles révélations sur Galtier

L'ancien directeur sportif de l'OGC Nice, Julien Fournier, a fait quelques confidences au sujet de l'arrivée de Christophe Galtier sur la Côte d'Azur en 2021.

Accusé la semaine dernière de racisme et d'islamophobie après la divulgation d'un mail de son ancien dirigeant Julien Fournier, le coach parisien est apparu très marqué par cette affaire vendredi dernier en conférence de presse. Depuis, Galtier respire un peu mieux grâce au précieux succès (3-1) du Paris Saint-Germain contre le RC Lens samedi soir lors du choc de la 31e journée de Ligue 1 mais cette affaire est encore loin d'être terminée. Une enquête a été ouverte et les locaux de l'OGC Nice ont été perquisitionnés vendredi dernier pour trouver d'éventuelles preuves.

Galtier n'était pas priorité

Lors d'un entretien accordé à 90 Football, Julien Fournier a expliqué que Galtier n'avait jamais été son premier choix pour le poste d'entraîneur. “C’était Erik ten Hag. On s’est rencontrés quatre fois. Quand je dis rencontré, c’est pas boire un café ‘comment ça va' etc. Ça, c’était la première fois. Après, ce sont des séances de travail. Quand je vais voir un entraîneur et que je sens qu’il est un peu intéressé, en général je lui donne trois ou quatre bons matchs qu’on a faits à domicile et à l'extérieur, trois mauvais matchs qu’on a fait et je lui demande de les regarder pour qu’on puisse les débriefer et avoir sa vision de l’équipe. Quand je vois des entraîneurs pour les engager, ce sont des après-midi entiers, ce n’est pas juste des coups de téléphone ou un rendez-vous dans un hôtel pendant une heure”, a expliqué l'ancien directeur sportif des Aiglons.

“Ce n’est pas toujours facile de travailler avec moi”

A priori, cette interview a été enregistrée avant que l'affaire Galtier n'éclate puisque celle-ci n'est même pas évoquée. Lors de ce même entretien, Fournier s'est également confié sur ses méthodes de travail et sa personnalité. “Ce n’est pas toujours facile de travailler avec moi car je peux avoir ma personnalité. Mais c’est facile dans le sens où l’entraîneur est le patron de l’équipe et moi je viens en soutien. Je suis pénible, très investi dans le choix de l’entraîneur, mais quand on l’a choisi, c’est carte blanche sur le terrain”, a-t-il expliqué.

Romain Boselli
Journaliste radio depuis 2010 (Europe 1-RFM), j'ai toujours gardé par ailleurs ce plaisir de rédiger des articles sur le football et le sport en général. Rédacteur web sur Top mercato depuis une dizaine d'années, j'interviens également dans une école de journalisme pour former les professionnels de demain à Montpellier. Particularité : grand fan de l'équipe de France !