Mercato - Barça : le montant demandé pour Kessié

Arrivé libre l'été dernier, Franck Kessié pourrait déjà faire ses valises. Lancé dans son opération dégraissage, le FC Barcelone a fixé le prix de l'Ivoirien.

Toujours sous la menace du fair-play financier espagnol, le Barça se trouve dans une situation compliquée et se voit dans l'obligation de vendre, comme l'a encore rappelé récemment le patron de la Liga Javier Tebas : “En ce qui concerne Barcelone, ce qui est clair, c'est qu'un club qui veut incorporer des joueurs doit avoir un budget équilibré, il y a un contrôle économique et que pour incorporer des joueurs, il faut s'y conformer.” L'homme de 60 ans avait d'ailleurs confirmé à demi-mot que le club devrait vendre pour environ 100 millions d'euros durant l'intersaison.

Pour cela, plusieurs joueurs sont candidats à un départ, notamment Ansu Fati qui a reçu une offre en provenance de la Premier League, mais aussi Raphinha, courtisé par plusieurs clubs anglais, dont Newcastle. Mais la presse espagnole nous apprend que Franck Kessié a également été mis sur le marché par les dirigeants catalans.

Le FC Barcelone demande 30 millions pour Kessié

Après cinq saisons passées du côté de l'AC Milan, le milieu de terrain avait rejoint la Catalogne durant l'intersaison en tant que joueur libre. Pour autant, il n'a pas réussi à s'imposer comme un titulaire indiscutable dans l'équipe de Xavi avec seulement 14 titularisations, même s'il a tout de même disputé 39 matchs au total avec les Blaugranas, pour 3 buts et 3 passes décisives toutes compétitions confondues.

Ce n'est apparemment pas suffisant pour que les dirigeants le retiennent puisque, d'après les informations obtenues par AS, un chèque de 30 millions d'euros sera suffisant pour s'attacher les services de l'Ivoirien cet été, malgré un contrat qui court jusqu'en 2026. Une première offre en provenance de l'Inter de Milan comprenant des joueurs en échange serait déjà arrivée sur le bureau des Barcelonais, mais aurait été refusée par le club, qui attend des liquidités.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.