La décision de Clément Turpin de refuser le but d’Alexis Sanchez lors du dernier Lens-OM fait réagir, tout comme la nomination de l’arbitre lyonnais à chaque gros match des Olympiens.
Ce samedi, le Racing Club de Lens a remporté un match crucial dans la course à la deuxième place face à l’Olympique de Marseille (2-1). Un succès qui permet aux Lensois de prendre deux points d'avance sur les Olympiens à quatre journées de la fin et donc une belle option pour une qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions.
Depuis cette rencontre, le but refusé d'Alexis Sanchez alimente les débats dans la presse. D'abord accordé par Clément Turpin, il a ensuite été annulé après visionnage de la VAR. Une décision qui a forcément changé le déroulement du match quand on sait à quel point l'ouverture du score est importante dans de telles rencontres. Invité à donner son point de vue, Eric Di Meco a estimé que plusieurs faits de matchs n'ont pas tourné dans le sens des hommes de Tudor.
“La ligue prend un malin plaisir à nous mettre Turpin”
“Au moment d'analyser le match, tu es aussi obligé d'analyser les faits de jeu, quand tu as deux équipes aussi proches, concède le consultant. Et lors de la première demi-heure, les faits de matchs sont contre l'OM : un but refusé, la perte de ton leader défensif de ces dernières semaines et ton leader offensif. Imaginons que Lens marque au bout de cinq minutes, qu'on lui refuse le but, puis perd Danso et Openda. Peut-être que le scénario s'inverse.”
Le bras gauche de Danso bloque la course de Sanchez qui est à pleine vitesse sur son pressing pic.twitter.com/yXLw0i3s6v
— Romainldo 🇨🇵🇭🇷 (@romainldo) May 9, 2023
L'ancien latéral gauche de l'OM s'étonne que Clément Turpin soit toujours nommé pour diriger lors des rencontres importantes des Phocéens : “Il y a une période, on pouvait récuser des arbitres. Je pense que ce n'est plus le cas parce que la ligue prend un malin plaisir à nous mettre Mr Turpin à chaque fois qu'il y a un gros match. Il se trouve qu'il nous coûte beaucoup de points. L'action en question, regardons-la froidement. Tu as un défenseur qui est déjà en difficulté lorsqu'il reçoit le ballon, qui se retourne difficilement et qui est battu par un attaquant qui vient au contact et qui est plus malin. L'arbitre, sur le terrain, il a la bonne sensation, il voit un défenseur en perdition qui a du mal à se retourner et qui va chercher le contact et un attaquant qui est dans le sens du jeu. Et il y a quelqu'un à la VAR qui dit : ‘ah non, il y a erreur manifeste de l'arbitre central'. Comment quelqu'un peut dire qu'il y a une erreur manifeste sur cette action-là ? L'exemple n°1 c'est le duel entre Benzema et Donnarumma. Turpin était au sifflet de Bayern-City et il nous a fait honte.” Voilà qui a le mérite d'être clair.