La presse italienne fait le point sur la situation de Luciano Spalletti. L'entraineur italien n'aurait plus la certitude de poursuivre sa mission avec Naples, champion d'Italie 2023.

L'idylle entre Luciano Spalletti et Naples va-t-elle prendre fin ? Alors que l'entraîneur italien scellait il y a quelques jours son avenir, dans une courte déclaration laissant entendre de son désir de continuer, la tendance ne semble finalement pas avoir évolué dans le bon sens. C'est du moins ce que croit savoir les médias italiens, notamment La Gazzetta dello Sport. Ce vendredi, le célèbre journal transalpin émet ni plus ni moins un gros doute sur le futur immédiat du technicien de 64 ans, sous contrat jusqu'en juin 2024 avec le champion d'Italie 2023.

Un coup de fil manqué

L'ex-manager de l'Inter Milan pourrait quitter les Azzurri. La raison ? Sa relation avec le président Aurelio De Laurentiis se serait détériorée et aurait pris du plomb dans l'aile depuis leur repas organisé vendredi dernier. De son côté, le Corriere della Sera évoque un problème de caractère et de compatibilité entre le duo. Information surprenante, le patron du Napoli n'aurait pas appelé Luciano Spalletti dans la foulée du Scudetto décroché par les partenaires de Victor Osimhen, à l'issue d'un nul sur le terrain de l'Udinese (1-1). En conséquence, une prolongation ne serait plus dans les tuyaux, alors que la signature d'un nouveau bail de douze mois était évoquée.

Un ancien de la maison contacté

Si sa décision ne serait pas encore définitive, Aurelio De Laurentiis aurait déjà pris le pouls avec un coach. Dixit La Gazzetta dello Sport, un contact serait établi avec un certain Rafael Benitez. Faut-il rappeler que l'Espagnol de 63 ans, sans poste depuis son départ d'Everton en janvier 2022, avait entraîné Naples entre 2013 et 2015, et un total de 112 matchs dirigés. Une piste sans doute plus crédible que la rumeur annonçant un intérêt pour Christophe Galtier. En fin de contrat au 30 juin, le Français ne rempilera vraisemblablement pas avec le Paris Saint-Germain, mais difficile pour autant de le voir poser ses valises de l'autre côté des Alpes.