Mercato - Ibrahimovic annonce sa retraite… après une dernière punchline d’anthologie

Ce dimanche, après le coup de sifflet final du match entre le Milan AC et le Hellas Vérone (3-1), Zlatan Ibrahimovic a annoncé au public de San Siro qu'il raccrochait les crampons.

Contrairement à ce qui était un temps évoqué, Zlatan Ibrahimovic ne poursuivra pas sa carrière une saison de plus. “C'est le moment de dire au revoir au football, pas seulement à vous. Il y a trop d'émotions maintenant, allez Milan et au revoir“. C'est par ses mots que le Suédois a annoncé sa retraite au public milanais. Fort d'une carrière de 24 ans entre 1999 et 2023, Zlatan restera l'un des joueurs les plus marquants et les plus titrés de l'histoire du football avec pas moins de 34 trophées. Le natif de Malmö a notamment été champion dans quatre pays différents (Pays-Bas, Italie, France et Espagne).

Mis à l'honneur par le club et le public milanais, Ibra a été rattrapé par l'émotion au moment d'annoncer la nouvelle. Pour autant, il n'a pas flanché au moment de réaliser son geste technique favori : la punchline.

Une dernière punchline et puis s'en va

Sifflé par le public du Héllas Vérone, qui disputera un barrage pour la relégation, Zlatan Ibrahimovic a lancé : “Sifflez, sifflez… c’est le meilleur moment de votre saison de me voir.” Toujours au niveau à 41 ans.

Un peu plus tard en conférence de presse, l'ancien joueur du PSG, miné par les blessures depuis deux ans, s'est penché sur son après-carrière, probablement toujours dans le monde du ballon rond : “Pour le moment, je veux prendre le temps de profiter de ce que j'ai fait, de savourer, explique le Suédois. Il ne faut pas décider trop vite, il y a trop d'émotions aujourd'hui. Je veux me prendre l'été, réfléchir et quand la situation se calmera un peu, on regardera. Entraîneur ou dirigeant, c'est une grande responsabilité. Entraîneur, tu as moins de liberté qu'un joueur de faire ce que tu veux. Mais je ne pense pas que je quitterai le monde du football.

Et de poursuivre : “Les footballeurs sont programmés, depuis des années. La panique, c'est de se réveiller et ne plus savoir ce que tu dois faire. L'adrénaline sera différente, je n'aurai plus un programme établi à suivre. Habituellement, je mange avec l'équipe, le vestiaire va me manquer. Mais je suis prêt et j'accepte la situation. J'ai pris la décision lors de ces 10 derniers jours, je me suis dit maintenant ça suffit. Tous les joueurs rêvent bien sûr de terminer sur le terrain, en jouant, malheureusement je ne pouvais pas. Cela a été quand même une belle émotion.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.