OM : Longoria se lâche sur Tudor et livre des indices sur le futur coach

Présent ce lundi en conférence de presse, Pablo Longoria n'a pas échappé à des questions plus précises sur le départ d'Igor Tudor et son futur successeur sur le banc.

Alors que le départ du technicien croate est perçu par de nombreux supporters comme un retour à la case départ, le président de l'Olympique de Marseille a tenu à délivrer un message positif. “On a stabilisé le club sur le plan économique. Ce sera encore plus positif à l'avenir. On va pouvoir construire sur des bases solides. On doit continuer sur cette tendance sans s'imposer de limite”, a lâché Longoria avant d'être interrogé sur la responsabilité d'Igor Tudor dans la fin de saison ratée du club.

“Tout le monde a commis des erreurs. Le principe d'autorité d'un entraîneur dans les clubs où je travaille, ce sont des valeurs qui ne sont pas négociables. Mais quand il gère un groupe de 20-21 joueurs, il faut prendre en compte l'aspect émotionnel de tout le monde au quotidien (…) Donner toujours de l'importance à un entraîneur dans un club est une erreur. Il faut tenir compte du contexte. Je considère qu'ouvrir un cycle avec un entraîneur est positif”, a-t-il poursuivi.

Plusieurs pistes à l'étude

Le président marseillais lâché quelques indices sur le profil recherché pour succéder à Tudor. “Il y a des contacts oui, c'est normal. L'important, c'est de bien établir son profil et de bien connaître le coach. Il y a des styles qui ne collent pas avec Marseille. Le style doit être clair. On doit faire du Vélodrome une force. On doit donc jouer d'une façon qui plait à notre public qui est passionné. Avec du jeu offensif (…) Je ne crois pas qu'on va continuer à jouer avec un marquage individuel sur tout le terrain. Quand un joueur fait une erreur, ça se voit beaucoup. Le football tend vers un football physique”, a-t-il poursuivi.

Pas de précipitation

Quant à la date à laquelle l'identité du futur entraîneur sera dévoilée, le mystère reste entier. “Plus tôt on l'a, mieux c'est. Mais on ne doit pas tomber dans la précipitation. Il faut trouver le bon profil, l'envie, la personnalité et le jeu qui s'adapte à ce qu'on veut proposer. Doit-il parler français ? Le langage du foot est universel. C'est un plus de parler français. Je ne vais plus accepter le fait qu'un coach ne parle pas français à la fin de la saison. C'est un respect de l'institution, de la culture”, a-t-il conclu. Difficile de ne y avoir un dernier tacle subtil à Igor Tudor…

Romain Boselli
Journaliste radio depuis 2010 (Europe 1-RFM), j'ai toujours gardé par ailleurs ce plaisir de rédiger des articles sur le football et le sport en général. Rédacteur web sur Top mercato depuis une dizaine d'années, j'interviens également dans une école de journalisme pour former les professionnels de demain à Montpellier. Particularité : grand fan de l'équipe de France !