OM : malgré la défaite, un joueur est aux anges

Pour sa première titularisation avec l'Olympique de Marseille, le jeune Emran Soglo a inscrit un but au bout de 14 minutes de jeu.

Depuis de longues années, l'OM est pointé du doigt pour la faiblesse de son centre de formation et le peu de temps de jeu accordé aux jeunes joueurs. Avec l'arrivée de Marcelino, la donne semble avoir un peu changé puisque François-Régis Mughe et Emran Soglo ont un vrai rôle dans l'équipe.

L'ancien joueur formé à Chelsea, annoncé depuis son plus jeune âge comme un futur crack du football mondial, a eu du mal à confirmer les espoirs placés en lui, au point que les Blues le laissent filer à l'été 2021. Sur la pelouse du FC Metz, le natif de Créteil a fêté sa première titularisation par un but.

“Une immense fierté”

Naturellement, l'Anglais n'a pas caché sa joie au coup de sifflet final, même si le résultat est venu un peu gâcher la fête : “C'est une immense fierté de marquer mon premier but à l'Olympique de Marseille, cela a toujours été un rêve pour moi et aujourd'hui c'est devenu une réalité, je n’ai pas les mots, confie le gaucher en zone mixte. Je suis déçu du résultat, mais on doit continuer à travailler et la semaine prochaine, ce sera mieux.

Malgré deux derniers résultats assez décevants pour les Phocéens, le latéral gauche de 18 ans estime que l'équipe a encore besoin de temps pour atteindre son plein potentiel : “Il y a des nouveaux joueurs qui ne se connaissent pas encore, mais cela va venir. C'est quelque chose de normal.

À l'heure actuelle, Emran Soglo est la doublure de Renan Lodi sur le côté gauche de la défense, mais il est également capable d'évoluer un cran plus haut, comme ce fût le cas à Metz ce vendredi. Le “minot” pourrait être une belle surprise cette saison pour les Marseillais.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.