OM : Longoria cash sur l’Europa League

Éliminé dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille disputera la phase de groupe de la Ligue Europa cette saison.

Alors que le Paris Saint-Germain et le RC Lens connaissent désormais la composition de leur groupe de Ligue des Champions, l’OM devra attendre vendredi pour le tirage de l’Europa League. La déception désormais évacuée, les hommes de Marcelino tenteront de réaliser un beau parcours dans une compétition qui lui a régulièrement réussi par le passé.

En 25 ans, les Phocéens ont disputé trois finales de C3, malheureusement toutes perdues face à Parme en 1999, à Valence en 2004 et contre l’Atlético Madrid en 2018. Au même titre que le Stade Rennais, l’OM sera dans le deuxième chapeau, ce qui laisse entrevoir une qualification au tour suivant, qui ne sera sans doute pas de trop pour l’indice UEFA de la France.

“On tient à cette compétition”

Lors de la conférence de presse de présentation de la dernière recrue en date Amir Murillo, le président Pablo Longoria a évoqué les ambitions du club pour cette Europa League à venir : “C’est important pour nous de nous retrouver dans le deuxième chapeau, on y tenait, confie l’Espagnol. On tient à cette compétition, on veut être compétitifs. On va voir le tirage, c’est une compétition dans laquelle l’OM a une bonne histoire sur les 20 dernières années. C’est très important de chercher à être compétitif, premièrement parce que c’est une compétition européenne. C’est important aussi pour le football français de tenir la 5e position.

Dans le chapeau 1, l’OM pourrait retrouver des équipes comme Liverpool, l’AS Roma, Villarreal ou encore le Bayer Leverkusen. Les barrages retour se disputant ce jeudi soir, les chapeaux 2,3 et 4 sont encore très incomplets. Pour rappel, la première journée d’Europa League se disputera le 21 septembre prochain. Désormais, après la phase de poule, un tour de barrage (équivalent aux seizièmes de finale) se dispute entre le deuxième de groupe et un troisième de groupe de Ligue des Champions.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.