OM : la punchline de Riolo sur Aubameyang

Arrivé libre en provenance de Chelsea, Pierre-Emerick Aubameyang cherche encore ses marques à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille.

Auteur d'un doublé face au Panathinaïkos, Pierre-Emerick Aubameyang a pour l'instant plus de mal à se montrer en Ligue 1, puisque le Gabonais n'a pas encore réussi à trouver le chemin des filets lors des quatre premières journées avec l'OM. Titularisé sur le front de l'attaque aux côtés d'Iliman Ndiaye ou de Vitinha dans le 4-4-2 de Marcelino, l'ancien de Chelsea souffre pour l'instant de la comparaison avec le jeune attaquant portugais, auteur de deux buts et qui pèse davantage dans le jeu.

L'heure n'est évidemment pas encore aux conclusions définitives pour le joueur passé par le FC Barcelone, mais les Phocéens auront besoin d'un “PEA” plus décisif pour atteindre leurs objectifs cette saison. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a jugé le début de saison du natif de Laval.

“Les individualités sont en dessous”

Selon le chroniqueur de l'After Foot, Aubameyang n'est pour l'instant tout simplement pas au niveau : “Pierre-Emerick Aubameyang, pour l’instant, ce n’est rien. Les individualités sont en dessous“, a-t-il simplement confié. L'attaquant sort d'une saison particulièrement compliquée à Stamford Bridge avec seulement 11 titularisations en 2022-2023. Il n'a d'ailleurs quasiment pas foulé les terrains lors des six derniers mois avec Chelsea.

Lors de sa signature en Provence, Aubam' avait d'ailleurs affiché sa volonté de se relancer à Marseille : “J'ai été convaincu par le discours du président et des dirigeants. Ils ont été très honnêtes, directs, ça m'a plu. Et je suis quelqu'un de revanchard, je ne veux pas partir d'Europe avant d'avoir mis les points sur les i. Je veux apporter l’expérience d’avoir joué partout dans le monde, mais surtout mes qualités, la vitesse et la finition. J’ai gagné, savoir ce que ça fait de gagner, c’est très important et apporter ce vécu, ça peut aider sur certains matchs, notamment quand tu as de la pression et de l’enjeu.” Il n'y a plus qu'à…

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.