Riolo se paye Aouar pour avoir choisi l’Algérie

Sélectionné en Bleu par Didier Deschamps en octobre 2020, Houssem Aouar a finalement opté, il y a quelques mois, pour la sélection algérienne.

Le 7 octobre 2020, lors d’un match amical remporté 7-1 face à l’Ukraine, Houssem Aouar était titulaire dans le onze de départ de Didier Deschamps et avait disputé 59 minutes avant de céder sa place. Sa seule et unique sélection avec l’équipe de France. Cette convocation avec les Bleus, après avoir évolué quatre ans avec les Espoirs, ne l’a pas empêché de tirer un trait sur la France pour changer de nationalité sportive et rejoindre les Fennecs de Djamel Belmadi au mois de mars dernier.

Alors que l’After Foot a fait étape en Algérie ces derniers jours, la décision de l’ancien Lyonnais a été sujette à débat. Daniel Riolo a remis en cause le véritable attachement d’Aouar pour les Fennecs, estimant qu’il s’agissait d’une opportunité plus qu’un choix du cœur.

“Il a tenté la France, il voit que ça ne marche pas, il joue pour l’Algérie”

Le joueur devrait suivre ce que son cœur lui dicte, affirme l’éditorialiste de RMC. Moi, je n’aime pas les aptitudes opportunistes, je n’aime pas qu’un joueur choisisse une sélection parce qu’il n’a pas été pris dans une et il va dans l’autre par défaut. Si on joue pour une sélection, il faut le faire avec le cœur. Et je pense que dans un pays où la passion est aussi forte qu’en Algérie, je pense que les Algériens sont très attentifs à ça et n’aime pas qu’on triche. Ils veulent que le gars qui vient en sélection soit concerné à 100%, et je sais que Belmadi fait très attention à ça. Houssem Aouar, ça m’a un petit peu gêné. D’abord, il a tenté sa chance avec l’équipe de France, il voit que ça ne marche pas, il joue pour l’Algérie.

Pour l’instant, le milieu de terrain a disputé deux rencontres avec l’Algérie, au mois de juin. Il y a quelques jours, Amine Gouiri a, lui aussi, décidé de tourner le dos à l'équipe de France pour jouer avec les Fennecs.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.