Ballon d’Or : absent des nommés, Rabiot s’étonne

Auteur d’une très belle saison d’un point de vue individuel, Adrian Rabiot a remis en question le choix des nominés pour le prochain Ballon d’Or.

Taulier de l’équipe de France et de la Juventus depuis plusieurs saisons, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain fait partie des meilleurs relayeurs de la planète actuellement. Lors de la campagne 2022-2023, Adrien Rabiot a sans aucun doute été le meilleur joueur de la Juventus avec 11 buts et 5 passes décisives en 48 rencontres toutes compétitions confondues, mais a surtout eu une grande influence dans le jeu de la Vieille Dame.

Ajouté à ça, il a également été l’une des grandes satisfactions de la dernière Coupe du monde au Qatar et a joué un rôle majeur dans le très beau parcours des Bleus. Pour toutes ces raisons, le natif de Saint-Maurice a estimé qu’il aurait pu être parmi les 30 nominés pour succéder à Karim Benzema au palmarès du Ballon d’Or.

“Parfois, un ou deux bons matchs en C1 peuvent suffire”

Je ne suis pas indifférent à mon absence, non, explique Rabiot dans un entretien accordé à L’Équipe. Parce que je me dis que j’ai réalisé quand même une très grosse saison sur le plan individuel et parce qu’en voyant certains joueurs qui y figurent, j’ai pensé que ce n’est pas forcément logique. Mais je n’ai jamais été quelqu’un qui cherche les récompenses individuelles, je suis centré sur le collectif, et ceux qui décident de tout ça n’ont peut-être pas en tête toute la saison d’un joueur. Parfois, un ou deux bons matches en Ligue des Champions peuvent suffire.

Parmi la liste des nommés pour le Ballon d’Or, on compte quatre Français : Kylian Mbappé, Antoine Griezmann, Randal Kolo Muani et Karim Benzema. Un duel entre Lionel Messi et Erling Haaland semble se dessiner pour cette édition 2024. Malgré sa fantastique saison au PSG (d’un point de vue indivuel) et son triplé en finale de la Coupe du monde, Kylian Mbappé semble être légèrement derrière les deux favoris.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.